15 février 2001

Sujets divers: Message de Patricia Daigneault sur la candidature de Jean Ouimet + Un commentaire sur les Focus de méditation + Comment éviter de se faire prendre par un canular ou de faire circuler une pétition inutile + Il pourrait ne rester que 5% de forêt vierge en Amazonie dans 20 ans au rythme actuel de la déforestation (anglais)+ Les manipulations génétiques font planer la menace d'un désastre écologique planétaire (anglais aussi) + Conférence à l'UQAM cette semaine: «LES DÉRIVES DES BIOTECHNOLOGIES» + Video de sensibilisation à l'environnement + Une cyberdépendance bien réelle

Bonjour à tous!

Voici une autre compilation qui, je l'espère, saura vous intéresser. J'aimerais encore une fois attirer votre attention - si vous résidez au Québec - sur la candidature de Jean Ouimet pour la course à la chefferie du Parti Québécois. Jean a réussi à obtenir - grâce à son escalade aux Chutes Montmorency - une relativement bonne couverture médiatique sur son audacieuse entreprise ainsi que l'appui de nombreuses personnes et organisations. Déjà, plus de 40 personnes s'activent un peu partout au Québec pour l'aider à rassembler les 1000 signatures requises pour valider sa candidature et faire ainsi en sorte qu'un débat élargi et constructif puisse avoir lieu au sein dui parti au pouvoir sur la nécessité de s'entendre d'abord sur le genre d'avenir que nous voulons nous donner collectivement, pas seulement au plan politique par l'accession éventuelle à la souveraineté, mais aussi et surtout aux plans social (meilleur partage de la richesse, retour aux valeurs socio-démocrates de base de ce parti qui a glissé vers la droite depuis quelque temps) et écologique (par un virage résolument vert pour assurer la viabilité à long terme de notre mode de vie).

Votre appui lui serait précieux...

Jean Hudon
Coordonnateur du Réseau Arc-en-ciel de la Terre
http://www.cybernaute.com/earthconcert2000
et du Groupe focalisateur
http://www.aei.ca/~cep/GroupeFocal.htm




From: "Patricia Daigneault" <lumina@sogetel.net>
Subject: Message de Patricia
Date: Sat, 10 Feb 2001

Cher Jean,

Voici quelques réflexions concernant la candidature de Jean Ouimet à la chefferie du Parti Québécois:

À ceux et celles qui ont une "conscience verte" c'est l'occasion exceptionnelle pour la manifester. En effet, Jean Ouimet, ancien chef du Parti Vert du Québec, a besoin de l'appui de tous les écolos québécois pour rappeler au gouvernement en place que le virage à droite pris depuis quelques années ne correspond pas à la vision d'avenir d'un bon nombre de citoyens. Le choix d'une mondialisation coûte que coûte, les coupures exagérées dans plusieurs services publics conduisant au non-respect des droits fondamentaux en santé et en éducation, les politiques environnementales timides, les fusions forcées, la performance économique à tout prix sont des choix que nous voulons réviser.

Jean Ouimet pose un geste de grand défi en se présentant à la chefferie. Il veut ainsi saisir l'occasion de présenter le " Projet de Société" sur lequel il travaille depuis ses toutes premières implications politiques. Ce projet s'est précisé au fils des ans et grâce à la consultation qu'il a entreprise au cours de l'année 1994 avec la collaboration de l'aile jeunesse du Parti Québéçois, il nous présente une formulation bien articulée. Il s'adresse à l'ensemble des forces vives du Québec, à ceux et celles qui croient encore en la vie, au développement durable, à l'écologie, à la solidarité, à une meilleure répartition des richesses, à la diminution de la pauvreté. Enfin, il nous rappelle la vraie souveraineté, celle de décider de nos valeurs et des gestes qui les endossent.

Je vous invite à visiter le site internet de Jean -- http://www.jeanouimet.org -- pour en connaître davantage sur sa vision politique et consulter par la même occasion les diverses présentations multimédias qui se veulent d'habiles synthèses de ses propos. Pour ceux et celles qui veulent donner leur appui à sa candidature consulter la section "Organisation de Jean Ouimet" de son site.

Avec toute mon amitié.

Patricia Daigneault
lumina@sogetel.net

CE QUI SUIT EST TIRÉ DU SITE DE JEAN OUIMET - http://www.jeanouimet.com

Pourquoi Jean Ouimet est candidat à la chefferie du Parti Québécois ?

Je veux me présenter comme candidat à la chefferie du PQ pour proposer aux membres du parti une démarche qui se voudrait la suite de ce qui a été amorcé en 1995 avec la population lors des commissions régionales sur l’avenir du Québec. Dans le rapport final de ces commissions, on peut y lire : “  L’ensemble des préoccupations et des voeux émis par la population au cours des audiences convergeaient fortement autour de l’idée d’un “ projet de société ” capable de mobiliser une grande partie de la population autour d’un ensemble de valeurs et d’espoirs communs concernant la manière dont on souhaite voir aménagé l’avenir du Québec. p. 18 ”

C’est pourquoi j’entends proposer, comme candidat à la chefferie, que le Parti Québécois organise une vaste consultation des forces vives du Québec - soit l'ensemble des intervenants à tous les niveaux de la société québécoise - en vue de l'élaboration commune d'une proposition de projet de société qui serait ensuite soumise pour approbation, via un référendum, à l'ensemble de la population du Québec.

Projet de société et charte politique

Selon moi, dans un État de droit, l'instrument juridique permettant le mieux de formuler un tel projet de société serait celui d'une Charte politique des droits, libertés et responsabilités. D’ailleurs, une autre conclusion du Rapport sur l’avenir du Québec en 1995 était la demande d’une telle charte : “ Une charte des droits, des libertés et des responsabilités. Signe des temps ? Dans toutes les régions, on a insisté sur la nécessité d’élargir la charte à la dimension des devoirs, des responsabilités et des obligations des citoyennes et des citoyens. p. 18 ” Ainsi les valeurs et les principes tels ceux de solidarité et du développement durable caractérisant un projet de société se refléteront dans le partage des responsabilités entre l’État, les personnes et les organisations. L’élaboration d’une telle charte est une étape essentielle pour assurer plus de cohérence entre les interventions de l’État, des citoyens et des organisations. En outre, la formulation de notre projet de société aurait plusieurs avantages, car cela permettrait notamment :

• d’arrimer le projet de société à un contrat social liant les personnes, les organisations et l’État;
• de définir des balises encadrant la mise en oeuvre du projet de société;
• de faciliter l'émergence d'une éthique de l'avenir guidant nos choix collectifs;
• de mieux équilibrer les droits et libertés des personnes en regard de leurs responsabilités;
• de clarifier les responsabilités d’un État souvent tenté ou contraint d’affaiblir le filet de protection;
• de déterminer les seuils minimums de responsabilité des organisations de plus en plus déréglementées.

Le processus de consultation élargie devant mener à l'élaboration d'une telle charte des droits, libertés et responsabilités, devrait se fonder sur une analyse impartiale et une discussion de fond portant essentiellement sur les problèmes actuels touchant la population afin de déterminer l'engagement que l'ensemble de la collectivité québécoise s'estime prête à prendre pour les résoudre dans le contexte d'un partage équitable des responsabilités relevant des personnes, des organisations et de l'État. Parmi les problématiques devant être soumises à ce processus de partage des responsabilités et de prise de décision entérinée par voie référendaire, la pauvreté chronique d'une partie importante de la population et ses nombreuses conséquences touchant notamment la santé, l'éducation, la violence, la criminalité et l'abus de drogues devrait de l'avis de plusieurs se situer en tête de liste de nos priorités.

Compte tenu de l’ensemble des conséquences de la pauvreté sur la société québécoise, nous devrions nous engager à ne laisser personne tomber dans la pauvreté. Cette solidarité pourrait d’exprimer dans une charte des droits, libertés et responsabilités sous la forme suivante. Nous pourrions reconnaître un droit à un revenu minimum suffisant pour satisfaire les besoins fondamentaux pour toute personne vivant au Québec. Ce qui pourrait correspondre au seuil de faible revenu. Ce droit serait accompagné d’une responsabilité à participer à l’enrichissement collectif qui pourrait prendre plusieurs formes comme la création artistique, des services à la maison pour les personnes qui en ont besoin, des services à la communauté comme les maisons pour les femmes ou l’aménagement des environnements naturels des communautés. Mais cette responsabilité de participer à l’enrichissement serait accompagné d’une liberté de le faire qui convienne aux personnes. Ainsi un droit, une responsabilité et une liberté seraient reconnus au personne afin de leur permettre de sortir du trou de la pauvreté. A cela, nous devrions rajouter la responsabilité de l’État d’assurer un revenu minimum à tous et le droit de l’État de prélever des impôts sur le revenu pour des fins de partage.

D’autres problèmes qui touchent la population québécoise pourraient également être abordé pour l’élaboration d’une telle charte. Ainsi la pollution, la violence familiale, la formation professionnelle, le suicide, la désintégration des régions, l’endettement collectif et l’euthanasie pourraient donner lieu à des engagements dans de nouveaux partage de responsabilités permettant de corriger tout un ensemble de situations difficiles que vit la population du Québec.
Une fois ce projet de société adopté, il nous faudrait déterminer collectivement dans quel système politique nous pourrions le réaliser. La constitution canadienne pourrait-elle en permettre la réalisation ou le Québec devrait-il être un pays pouvant mieux favoriser la réalisation de son projet de société?

Pour ma part, étant donné la nature de la constitution canadienne et la présence de tout un ensemble de mécanismes visant essentiellement à maintenir le statu quo, il me semble impossible de pouvoir réaliser un quelconque projet de société, sans compter que dans le système politique actuel, les politiciens sont soumis au lobbying vigoureux et omniprésent d'intérêts privés et corporatifs qui contournent, manipulent et court-circuitent le processus démocratique qui est censé défendre les intérêts de l'ensemble de la collectivité.

Une fois le projet de société formulé, la tenue d'une élection référendaire serait ensuite l'occasion d'offrir la possibilité à la population du Québec de décider si son projet d'avenir peut le mieux se réaliser au sein de la Confédération canadienne ou bien en donnant naissance au pays dont rêvent ceux et celles qui depuis si longtemps ont conçu, nourri et défendu la vision d'un Québec souverain, maître chez lui dans un contexte d'interdépendance et de partenariat.

Si les gens rejettent alors majoritairement le contexte politique canadien, il faudra à l'évidence voir à se doter d'un nouveau système politique québécois de démocratie participative qui réponde mieux aux aspirations qui auraient été exprimées et définies dans la Charte de droits, libertés et responsabilités.

Je présenterai plus tard dans la course à la chefferie des propositions sur les modifications qui pourraient être apportées au système politique québécois.

CLIP

Vous trouverez sur mon site Internet (http://www.jeanouimet.com) des présentations multimédias des notions de projet de société, de développement durable des richesses collectives et de charte politique des droits, des libertés et des responsabilités. Ces documents multimédias sont ceux que je vais utiliser prochainement lors de mes présentations dans les CEGEPs, les universités pour faire connaître la démarche que je propose à la société québécoise.

Des clips vidéos de récentes entrevues télévisées sont aussi disponibles sur le site.

Vous pouvez me rejoindre via mon courriel jeanouimet@videotron.ca




Date: Wed, 07 Feb 2001
From: "Pierre Dufey" <pierre.dufey@free.fr>
Subject: Re: Focus de Meditation #32 : Eveil au caractere sacre de la Nature

Bonjour,

Permettez-moi de vous remercier pour le travail considérable que vous effectuez.
Vos focus de méditation sont devenus de précieux repères et je ne manque pas de
les rediffuser à une liste d'amis.

J'apprécie beaucoup votre façon de rédiger, laquelle révèle un subtil équilibre
entre ouverture d'esprit et structuration.

Encore une fois merci de tout coeur.

Pierre DUFEY




Date: Sat, 10 Feb 2001
From: Philippe Gutierrez <amour4u64@yahoo.fr>
Subject: Comment éviter certaines infos "bidons".

Bonjour Jean,

Je tiens d'abord à te féliciter pour ce formidable travail
que tu fais au service de tous.
Je suis de ceux qui lisent avec attention chacune de tes
compilations sans y répondre ou réagir (si ce n'est
intérieurement). Cette fois je t'écris car je voudrais te
communiquer un site (que tu connais peut-être déjà) qui
recense tous les canulars du net comme les fausses
pétitions (pétition afghane par exemple) ou faux virus. En
le consultant on évite de diffuser n'importe quoi.
www.hoaxbuster.com

Il est en français et en anglais.

Bonne continuation et encore merci.
Be in Joy.

Philippe ~^~

UN GRAND MERCI À PHILIPPE POUR CETTE INFORMATION PRÉCIEUSE.

ET JUSTEMENT À PROPOS DE PÉTITIONS CIRCULANT À TOUS VENTS SUR LE NET, UN MOT AU SUJET DE CELLE CONCERNANT LE PRÉSUMÉ PROJET DU CONGRES BRÉSILIEN MENAÇANT LA FORET AMAZONIENNE DONT J'AI RECU DES DIZAINES DE COPIES:

Pour votre information, à part générer une plus grande prise de conscience sur les risques que court l'Amazonie, cette pétition est parfaitement inutile car ce projet du Congrès brésilien a été mis au rancart il y a plus de 6 mois suite aux pressions faites par les groupes écologiques du Brésil. Cependant le problème est plus grave que ce que présente cette pétition - voir ci-dessous ce que j'ai diffusé la semaine dernière à ma liste anglaise du Réseau Arc-en-ciel de la Terre. De toute façon l'immense majorité de ces pétitions circulant sur le Net ne sont pas reconnues comme valables par les cibles puisqu'il ne s'agit pas de signatures réelles sur papier et qu'il n'y a pas moyen de vérifier si certaines personnes les signent à répétition. Il existe par contre des sites de pétitions spécialisés dans la collecte de signatures virtuelles vérifiées (personne ne peut signer plus d'une fois à partir d'un même compte de courriel). Un exemple de campagne sérieuse et reconnue se trouve à http://www.safe-food.org/-campaign/petition.html


Je suggère à toute personne intéressée à ne rien manquer de nombre de choses importantes de ce genre que je diffuse - et comprenant suffisamment l'anglais - de me demander à être ajouté(e) à ma liste d'envoi anglaise - voir les archives de quelques récents envois liés au bas de http://www.cybernaute.com/earthconcert2000 pour vous en faire une bonne idée.

Voici ce que je diffusais cette semaine au sujet de l'Amazonie - voir aussi GM bug 'could end all life' après, une autre information franchement alarmante sur un désastre mondial qu'un OGM aurait pu causer et qui a été évité de justesse:

ANOTHER FORGOTTEN ENVIRONMENTAL DISASTER IN THE MAKING THAT HARDLY REGISTERED LAST MONTH IN THE NEWS AROUND THE WORLD. THE QUESTION THAT TRULY BOTHERS ME: WHY IS THE PREDICTED ERADICATION OF MILLIONS OF PRECIOUS LIFE FORMS IN AMAZONIA NOT RAISING LOTS OF POINTED CRITICISM AROUND THE WORLD? ARE WE SO OBSESSED WITH SHORT TERM GAINS AS TO BE OBLIVIOUS TO THE PERMANENT DESTRUCTION OF THE GREATEST TREASURE TROVE OF BIOLOGICAL DIVERSITY GRACING OUR WORLD?...

DAILY GRIST
Environmental news from GRIST MAGAZINE
http://www.gristmagazine.com

AMAZON.GONE

As little as 5 percent of the Amazon rainforest in Brazil may remain as pristine forest by 2020, according to a study published today in the journal Science. The researchers say that Brazil's plan to invest $40 billion on development projects in the Amazon Basin will overwhelm conservation efforts. The 1.3 million-square-mile Amazon forest makes up 40 percent of the Earth's remaining tropical rainforest, but the researchers fear that logging, oil exploration, roads, and new homes will devastate the area.

South Africa Independent, Steve Conner, 19 Jan 2001 http://www.iol.co.za/general/newsview.php?click_id=143&art_id=qw979849741574 I525&set_id=1

Portland Oregonian, Richard L. Hill, 19 Jan 2001 http://www.oregonlive.com/news/index.ssf?/news/oregonian/01/01/cu_61amazo19. frame


HERE IS MORE ON THIS CRITICAL ISSUE

Roads lead to Amazon 'destruction'

From: http://news.bbc.co.uk/hi/english/world/americas/newsid_1125000/1125419.stm

"Illegal logging and land clearing are rampant"

The Amazon forest in Brazil, the world's largest remaining wilderness, could vanish within two decades, a new study reveals. If these development plans go through, we'll lose the largest remaining wilderness on Earth and a huge amount of the world's remaining biodiversity.

According to the journal Science, researchers in the United States used computer models to forecast the impact of a development scheme called "Advance Brazil".

Under the scheme, the Brazilian Government expects to spend $40bn over the next seven years on highways, railways, hydroelectric projects and housing in the Amazon basin.

If the researchers' estimates are correct, barely five percent of the Amazon will survive as pristine forest by 2020. The rest will be destroyed by logging, infrastructure, oil exploration and new towns. Dozens of Indians live in remote reservations in rainforests

Climate change

More than two million hectares of the Amazon are currently being cleared every year, and even conservative estimates forecast the clearing rate will continue to rise. The loss of the Amazon could affect the climate, as it plays an important role in soaking up carbon dioxide.

Brazil also has the world's highest diversity of plant and animal species, but if the Amazon disappears, so will much of its biodiversity.

Scientific forecasts:

- 42% of the region would either be totally deforested or heavily degraded by 2020 - Less than 5% of the land will survive as pristine forest - The rate of forest destruction could increase by more than 25% a year - The most favourable scenario predicts a 14%-a-year escalation of deforestation

"Unfortunately, there is little government control in the Amazonian frontier," said William Laurance of the Smithsonian Tropical Research Institute.

"Illegal logging and land-clearing are rampant. New roads that cut into the frontier almost always initiate a process of spontaneous colonization, logging, hunting and land speculation that is almost impossible to stop. The only way to control these processes is to control where the roads are located."

Carbon sales

One of the researchers, Scott Bergen of Oregon State University, says it is not too late to preserve at least some of the world's greatest tropical rainforest, at the same time as pursuing economic development in Brazil. But, he says, there is an urgent need for a fresh approach.

This might include the selling of carbon credits, a practice which allows countries to achieve their pollution reduction targets by buying the unused emissions quotas of other nations.

This could net the Brazilian Government up to $2bn dollars a year, which it could use in alternative development programmes that had less of an impact on the Amazon forest.

"We've heard a lot about ecotourism, sustainable forestry and other conservation efforts in the Amazon," Bergen said. "But if these development plans go through, we'll lose the largest remaining wilderness on Earth and a huge amount of the world's remaining biodiversity.

"And that, of course, doesn't even consider the enormous impacts on the carbon cycle, global climate and greenhouse warming."

Some researchers have sought to challenge the importance placed on the tropical rainforests by environmentalists. They point out that these forests did not exist even on the scale they do today just 15,000 years ago, when grasslands were probably the dominant ecosystems.

The dissenters say the obsession with saving the Amazon forest represents an scientifically unjustified Northern agenda that would have the effect of denying indigenous peoples economic growth and prosperity.


GM bug 'could end all life'

03.02.2001

All life on Earth could be destroyed by genetically modified bacteria, a scientist has told the Royal Commission on Genetic Modification.

Four scientists gave evidence for the Green Party at the hearing this week via video link from the United States. Soil ecologist Elaine Ingham spoke about a plant-killing GM bacteria that her Oregon State University research team prevented from being released into the environment. Dr Ingham said the alcohol-producing bacteria had been approved for field trials when her team discovered its lethal effects.

She believed the widespread plant deaths caused by the bacteria would in turn affect all life on Earth. The GM klebsiella planticola produced alcohol from post-harvest crop residue. The leftover organic sludge, containing the bacteria, would be returned to fields as fertiliser.

Dr Ingham said she had independently tested the bacteria on plants, which the regulatory authority had failed to do. "After seven days, all wheat plants turned into slime." This example showed the need for better risk assessment of ecological impact.

Green Party co-leader Jeanette Fitzsimons said the risks of GM organisms to the environment were currently unknown. Outdoor field trials of GM crops should never be allowed under these circumstances.

http://www.nzherald.co.nz/storydisplay.cfm?storyID=170916&thesection=news&th esubsection=general




DÉSOLÉ DU RETARD À FAIRE SUIVRE

Date: Wed, 07 Feb 2001
From: Nadine & Martin <rumba@CAM.ORG>
Subject: Conférence à l'UQAM: «LES DÉRIVES DES BIOTECHNOLOGIES»

Biotech Action Montréal (un groupe affilié au GRIP-UQÀM)
Les Éditions Écosociété (ecosoc@CAM.ORG),
Food Not Lawns! (a group associated with the QPIRG - McGill)
et Greenpeace

Vous invitent à une conférence:

«LES DÉRIVES DES BIOTECHNOLOGIES»
Le mercredi 14 février 2001
à 19h00
au Foyer Alfred-Laliberté de l'Université du Québec à Montréal
(Local J-M400)
405, Sainte-Catherine est
(Traduction simultanée de l'anglais au français)
GRATUIT.

Avec:

Brewster Kneen
Auteur du livre «Les Aliments trafiqués»
L'auteur est un expert internationalement reconnu dans le domaine de la
production alimentaire et a été un des fers de lance de la lutte contre
l'approbation de l'emploi de l'hormone somatotropine visant à augmenter la
production laitière.

et
Louise Vandelac
Professeur titulaire au département de sociologie de l'UQÀM, chercheure au
CINBIOSE (Centre d'étude des interactions biologiques entre la santé et
l'environnement) et coréalisatrice, avec Karl Parent, des documentaires
«Main base sur les gènes» et «Clonage ou l'art de se faire doubler». Mme
Vandelac travaille, entre autres, sur les enjeux économiques,
sociopolitiques et éthique de l'appropriation des sources de vie et des
mutations du vivant (humains, animal, végétal).

Biotech Action Montréal est un regroupement citoyen oeuvrant à promouvoir
la participation de la collectivité au débat entourant le génie génétique
et son incidence sur l'environnement, la santé et la société par
l'information, la sensibilisation, la recherche par et pour le public,
ainsi que par l'action populaire non violente.




EST-CE BIEN UNE BONNE CHOSE? PEUT-ETRE... QUI SAIT! ON VOUDRAIT BIEN LE CROIRE, MAIS SEULEMENT APRES QUE TOUT RISQUE POSSIBLE DE CONTAMINATION GÉNÉTIQUE PAR LE POLLEN AIT ÉTÉ ÉCARTÉ.

From: "Main dans le feu" <vivant12@free.fr>
Date: Sun, 11 Feb 2001
Subject: [sos-planete] Des OGM pour détecter la pollution

SUNTORY CREE UNE PLANTE BIOINDICATRICE DE POLLUTION

La société Suntory Ltd. travaille actuellement en collaboration avec l'Université de Kobé pour le développement de plantes transgéniques bioindicatrices, qui traduiraient la présence de contaminants dans les sols en fonction de la couleur de leurs fleurs. Dans un premier temps, les chercheurs ont modifié des pétunias, en les rendant sensibles a certains contaminants d'origine agricole (herbicides) susceptibles de nuire à l'environnement. Après validation de cette étape, les chercheurs envisagentéd'adapter cette technologie à d'autres plantes à fleur poussant dans différents milieux. Dans le futur, de tels végétaux pourraient être créés pour détecter la présence de dioxines et d'autres perturbateurs du système endocrinien. La technique utilisée consiste à introduire dans le génome de la plante concernée un gène codant une enzyme qui influence la couleur des pétales. Ce gène est associée a un promoteur qui est activé par les substances chimiques présentes dans le sol et absorbé par les racines.

(Source : The Nikkei Industrial Daily, Tuesday, February 6, 2001)
(Contact : olivier.ruetsch@diplomatie.gouv.fr)
(Ref. : AGR/170/154)

NOTE DE JEAN: Voici un extrait d'une opinion - que je partage - d'un scientifique dissident (et prudent) au sujet des risques associés à la biotechnologie trop souvent guidée, dans le cas des corporations transationales, par des impératifs de profits à court et moyen terme:

"André Pichot du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a mis en cause les fondements mêmes de la biotechnologie. "La génétique traverse une crise théorique. Et le génie génétique est présenté comme biologie alors que c'est du bricolage. Dans le bricolage, on ne sait pas très bien ce qu'on fait, on ne sait pas pourquoi ça marche ou pourquoi ça ne marche pas", a-t-il estimé, cité par Le Monde."

ALORS QUE D'AUTRES CHERCHEURS S'EN PRENNENT AUX OPPOSANTS DE LA FAÇON SUIVANTE:

"Jean-Didier Vincent, de l'Institut universitaire de technologie Paris XI, dénonce "la peur du nouveau, une sorte de terreur alimentée par des mouvements populistes. Je crois que les chercheurs sont autant capables que les agriculteurs d'apprécier les dangers des OGM", a-t-il ajouté.

HUMM... Pas si sûr que ça!!

--------

SOS-Planet, le site de l'association Terre sacrée, BP N°20, 83149-BRAS
(France), parce qu'on la massacre! http://terresacree.org : base vivante
d'information (Environnement, biodiversité, biotechnologies, alternatives,
éthique...) - Liste de diffusion "OGM, science et nature, la place de
l'homme". Pour s'abonner : sos-planete-abonnement@club.voila.fr - Pour
proposer une info, un dessin, une photo, un site, une idée... :
sos-planete@terresacree.org

Incroyable, mais vrai, prodige : tandis que les espèces s'éteignent, du chapeau des généticiens vient de sortir un lapin lumineux! - La science oui, mais entre quelles mains?

Lire aussi "Manifestation : Des clones de José Bové à Evry" au : http://www.leparisien.com/home/info/permanent/article.htm?source=Le%20Parisien&themeid=506&articleid=5496706




From: Agendamilitant@aol.com
Date: Sat, 10 Feb 2001
Subject: Video de sensibilisation à l'environnement

Environnement : « Vaisseau spatial : Terre »

La Fondation québécoise en environnement et la Centrale des syndicats du
Québec (CSQ, anciennement la CEQ) ont annoncé, la semaine dernière, le
lancement officiel de la vidéo « Vaisseau spatial : Terre ». Ce documentaire,
tout en faisant réfléchir sur les comportements individuels et collectifs,
illustre l'urgence d'agir pour s'assurer un avenir viable.

Destinée au milieu scolaire, cette production met en vedette Mme Julie
Payette, astronaute canadienne, Claude Villeneuve, biologiste et Yvon Fortin,
professeur en sciences physiques.

Ces scientifiques et pédagogues sont d'avis que la pensée critique et
l'innovation scientifique peuvent jouer un rôle majeur dans la résolution des
problèmes environnementaux.

La réalisation de cette vidéo a été rendue possible grâce au Programme des
partenariats du millénaire du Canada (PPMC), Desjardins et le ministère de
l'Education du Québec.

Rappelons que la Fondation québécoise en environnement, qui est active depuis
1987,
intervient auprès de la population et des décideurs, qu'ils soient
gouvernementaux, communautaires, industriels, syndicaux ou professionnels,
dans un esprit de participation active et de résolution de problèmes.

Si vous désirez obtenir plus de renseignements concernant la vidéo « Vaisseau
spatial : Terre », vous pouvez communiquer avec la Fondation au 1-800- 361-250
3. !




From: "Ours grincheux" <vivant12@free.fr>
Date: Tue, 6 Feb 2001

Une cyberdépendance bien réelle

Des internautes perdent jusqu'à leurs repères temporels et géographiques

Le Monde édition du mercredi 7 février 2001

Ils sont quinze. Quinze patients à avoir poussé les portes du centre
Monte-Cristo de l'hôpital Laennec, à Paris. Spécialisé dans le traitement
des dépendances, le centre s'occupe essentiellement des toxicomanes, qu'ils
soient consommateurs de drogues dures ou sportifs accros au dopage. Mais,
depuis 1998, son directeur, le docteur William Lowenstein, et son équipe
accueillent un nouveau type de population : les cyberdépendants.

Si le chiffre peut paraître dérisoire, il est révélateur d'un phénomène
nouveau et encore peu pris en compte par la médecine. A savoir la
multiplication du nombre de personnes pour qui l'informatique entraîne des
pratiques addictives nécessitant un traitement médical. Il montre surtout
que la cyberdépendance n'est pas qu'un mot à la mode, ni même un mythe.

« Aujourd'hui, explique William Lowenstein, dont les travaux sur le
traitement des addictions sont mondialement reconnus, les personnes qui sont
venues l'ont fait parce qu'elle étaient consommatrices de produits
stupéfiants en plus d'être cyberdépendantes. Nous avons eu par exemple un
patient qui, pour soutenir sa production dans le domaine de l'informatique,
prenait du Survector un antidépresseur. Quand il a essayé d'arrêter, la
question de la poursuite de son travail s'est posée. Il s'est alors aperçu
qu'il ne pouvait plus le faire sans conduite dopante. »

Quand ils viennent à Monte-Cristo, ces nouveaux « drogués » se trouvent bien
souvent sur le fil du rasoir, en proie à d'extrêmes tensions. Des tensions
qui ne sont pas seulement perceptibles dans leur travail mais aussi dans
leur vie sociale et privée. Comme des consommateurs d'héroïne ou de cocaïne.
« Nous sommes face au même phénomène qu'avec les drogues classiques, résume
William Lowenstein. L'addiction à la télévision ou à Internet est un moyen
de se cacher la réalité. Pendant que vous faites cela, vous ne pensez pas à
ce qu'il y a de plus douloureux dans votre tête. »

Une analyse partagée par Jean Garneau, psychologue québécois, animateur du
site redpsy.com : « Les technologies ne font rien en elles-mêmes. Elles
n'ont pas plus la capacité de rendre quelqu'un dépendant que l'automobile ou
le téléphone. La dépendance est le fait de la personne et non de l'objet que
la personne a choisi pour compenser ou éviter. » Et William Lowenstein de
citer également le cas de hackers embauchés par des entreprises pour tester
des systèmes de sécurité qui en sont arrivés aux amphétamines pour accomplir
leur mission dans les temps. Sans parler des comportements que cela
implique. « Ils éprouvent des sensations palpitantes comme lors d'un vol,
sauf que là il y a une acceptation officielle et une rémunération »,
précise-t-il.

Un peu désemparée, au début, par une population qu'elle connaissait mal,
l'équipe du centre Monte-Cristo a petit à petit mis en place une grille de
lecture pour comprendre la cyberdépendance. Elle s'est aperçue que, comme
pour les drogues classiques, on pouvait rapidement perdre ses repères
temporels et géographiques face à un ordinateur. Les jeux vidéo ou Internet
seraient même plus dangereux car ils induisent une notion d'infini.

« Avec Internet, il y a une disparition totale de la géographie
conventionnelle, analyse William Lowenstein. Vous pouvez être partout, tout
le temps. La grande difficulté pour certains patients étant alors d'être
capables de débrancher leur ordinateur et de quitter un monde qui continue à
vivre sans eux. Et surtout, d'être capables de dire stop sans se sentir
abandonnés. »

Entre 20 et 30 ans, majoritairement masculins, hyperactifs avec des parcours
professionnels bien remplis, les cyberdépendants admis à l'hôpital Laennec
sont, d'après les soignants, des personnes qui ont besoin de sentir le monde
autour d'eux mais qui ressentent une solitude permanente. Un manque aggravé
par le sentiment de puissance que peut procurer Internet. Isabelle
Tisserand, anthropologue médicale et responsable du département des risques
sociotechniques au sein du cabinet XP Conseil, analyse cette dépendance :
« Le Réseau procure plaisir, pouvoir et performance. Plaisir car vous pouvez
toujours ramener des informations nouvelles. Pouvoir car vous avez
l'impression de maîtriser la communication et le temps. Performance car vous
pouvez travailler plus vite et plus longtemps. »







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