Voici, exceptionnellement, une compilation d'articles sur une sujet peu réjouissant, mais que l'on ne peut se permettre d'ignorer. Elle se destine avant tout aux abonné-e-s québécois-es, bien que le sujet soit digne d'intérêt pour quiconque a à cur la protection de l'environment.
Revenu Canada enquête sur 7 organismes environnementaux http://on.fb.me/1bL2Way Plutôt que de s'attaquer au réchauffement climatique, le gouvernement Harper s'attaque aux écologistes!
Attention. Une affaire inquiétante révélant une fois de plus le mépris du gouvernement Harper pour la démocratie et lenvironnement. Non satisfait de défendre bec et ongle son industrie pétrolière, voilà que le gouvernement fédéral sattaque aux organisations environnementales par le biais de Revenu Canada. En effet, Radio-Canada a appris que Revenu Canada enquêtait sur la Fondation David Suzuki, la Fondation Pembina, Équiterre, Tides Canada, Ecology Action Centre, West Coast Environmental Law et Environmental Defence.
L'Agence cherche à savoir si les sept organismes sans but lucratif (OSBL) respectaient les règles qui limitent le financement d'activités politiques. En vertu de la loi, les OSBL ont le droit d'utiliser un maximum de 10 % de leurs ressources pour des activités politiques. Si Revenu Canada juge que les groupes ont dépassé les limites, leur statut en tant qu'OSBL pourrait être révoqué, ce qui causerait leur fermeture de facto, disent ces groupes.
Une aberration totale des plus choquantes quil importe de dénoncer. SVP, partagez.
Loléoduc Énergie Est : pure folie bitumineuse
Selon un nouveau rapport publié par lInstitut Pembina le projet dÉnergie Est de TransCanada entraînerait une « monstrueuse » augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada. Létude démontre que la production de pétrole des sables bitumineux nécessaire pour alimenter Énergie Est pourrait générer annuellement jusquà 32 millions de tonnes (Mt) de GES ou léquivalent dajouter 7 millions de véhicules sur les routes pendant 50 ans. En comparaison, ces émissions représentent près de 40% de la totalité des émissions de CO2 au Québec (environ à 80 Mt). Ce projet est de la folie pure et surtout un excellent moyen de faire frire la planète Un gigapipeline - Vous pensiez quon avait atteint le fond du baril avec le projet dinversion de la ligne dEnbridge? Et bien, détrompez-vous, car Enbridge cachait un autre pipeline encore plus gros En effet, Énergie Est est LE plus gros projet de pipeline du Canada, un giga-pipeline qui transporterait 1,1 million de barils de pétrole par jour et serait 30% plus gros que le projet KeystoneXL. Énergie Est partirait de lAlberta et traverserait le Canada et Québec (et dinnombrables rivières) et menacerait leau potable de millions de personnes. Tout ça pour permettre lexpansion de la production du pétrole sale issu des sables bitumineux et son exportation un peu partout sur la planète. Or, les sables bitumineux sont déjà la source de pollution au carbone enregistrant la plus forte croissance au Canada. Québec doit se réveiller - Les chiffres sont sans équivoque et Québec ne peut que refuser de laisser passer cet oléoduc sur son territoire sil est sérieux dans sa volonté de diminuer les émissions de GES. Sil refuse de rejeter immédiatement ce projet, le gouvernement du Québec devra au moins suivre lexemple de lOntario en menant sa propre évaluation environnementale et en considérant limpact climatique de ce projet. Québec ne peut se défiler comme il a tenté de le faire avec la ligne dEnbridge et il doit rapidement annoncer ses couleurs. CLIP
« Je veux un engagement clair du gouvernement du Parti Québécois : il n'y aura jamais d'oléoduc TransCanada qui transportera 1 million de barils de pétrole brut par jour sur nos terres agricoles, à travers nos rivières et nos forêts, près de nos villes et villages et surtout, à travers le fleuve Saint-Laurent, source d'eau potable pour des millions de Québécois. Et que les autres partis se prononcent aussi clairement à ce sujet. Ce serait essentiel de savoir où tous les partis logent en matière d'oléoducs et d'exploitation pétrolière avant d'aller voter. »
Le PQ a déjà donné son feu vert à l'inversion du pipeline d'Enbridge, ce qui fait de ce parti un complice du réchauffement climatique mettant en péril l'avenir de milliards de personnes. Les électeurs devront se souvenir de cette giffle au visage de tous les Québécois-es qui ne voulaient pas du gaz de schiste et qui ne veulent pas plus de l'inévitable désastre écologique que ces pipelines de pétrole bitumineux archi toxique vont tôt ou tard provoquer - plus de 800 million de litres de pétrole se sont déversés à ce jour des pipelines qui finissent tous par percer et c'est sans compter la pollution générée par le raffinage de ce pétrole des sables bithumineux qui se fera en partie à Montréal... une autre réalité que la population ignore, mais que connaissent bien les gens de Détroit : le coke et sa pollution. Quand viendra le temps, VOTONS Québec Solidaire et DÉBARQUONS le PQ du pouvoir...
MONTRÉAL Déjà précaire, la qualité de lair de lensemble du sud du Québec pourrait être menacée si les projets de pipeline dEnbridge et de TransCanada visant à acheminer du pétrole des sables bitumineux de lAlberta vers le Québec devaient se réaliser. Cest le constat dressé par un rapport rédigé conjointement par Greenpeace et lAssociation québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQPLA) dont les conclusions ont été dévoilées lundi. Le document avance que le raffinage lourd des sables bitumineux entraînerait le rejet en plus grande quantité de polluants atmosphériques, dont le monoxyde de carbone, les composés organiques volatils et le benzène.
En entrevue, le porte-parole de Greenpeace, Patrick Bonin, a rappelé que cette situation ne ferait quaugmenter le problème de la qualité de lair dans la région métropolitaine ainsi quà Québec. Selon lui, les frais de santé liés à la mauvaise qualité de lair ont été estimés à 2 milliards $ en 2008 et le raffinage de pétrole lourd contribuerait à pousser ce montant à la hausse. «On a déjà près de 2000 personnes qui meurent prématurément au Québec en raison de la mauvaise qualité de lair, martèle-t-il. Cest nécessaire daméliorer la qualité de lair et non aller dans une direction inverse.» M. Bonin craint également que le projet dinversion du flux de loléoduc dEnbridge ne provoque une augmentation du coke de pétrole, un résidu du raffinage. «Cest du pétrole que les raffineries ne sont pas en mesure de raffiner pour envoyer dans les véhicules, par exemple», explique le porte-parole de Greenpeace. Ce dernier rappelle que cette poudre toxique est utilisée par les cimenteries et par les gros consommateurs industriels pour être brûlée afin de produire de la chaleur et de lénergie. «Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont comparables au charbon, sinon pire», estime M. Bonin.
Le rapport de lAQLPA et de Greenpeace prévient quun projet de cimenterie à Port Daniel, en Gaspésie, pourrait devenir le plus gros four à pétrole de coke de la province, voir en Amérique du Nord.Selon le document, intitulé «Ce que vous devez savoir sur la venue du pétrole de lOuest vers le Québec mais que les pétrolières préfèrent que vous ne sachiez pas», ce projet pourrait faire augmenter les émissions de GES de 700 000 à 2 millions de tonnes. Au total, en passant dun pétrole léger à un pétrole lourd des sables bitumineux dans les raffineries du Québec, les émissions de GES pourraient tripler, estiment les deux organismes. Le rapport souligne quentre 15 et 30 pour cent dun baril de pétrole des sables bitumineux devient du résidu, ce qui est beaucoup plus que pour un baril de pétrole conventionnel. CLIP
« Il ny a actuellement aucune manière possible dutiliser la force, la loi ou largent pour protéger adéquatement leau potable des projets doléoducs. Les citoyens nont aucun pouvoir direct pour arrêter ces projets doléoducs. Ils doivent donc utiliser des moyens indirects pour chercher à influencer ceux qui ont le pouvoir de les arrêter. Il faut donc informer, convaincre, influencer. Ça peut sembler anodin ou inoffensif, mais cest tout le contraire. Si ça létait, les compagnies pétrolières ne gaspilleraient pas leur argent à cibler les élus avec des lobbyistes. (...) Pour atteindre lobjectif stratégique darrêter les projets doléoducs afin de protéger leau potable, les citoyens doivent informer et influencer les autres citoyens du Québec, mais aussi les compagnies privées, tous les paliers de gouvernement, les élus, les médias et leurs journalistes, les groupes citoyens, les chambres de commerce, les investisseurs et bien sûr les compagnies Enbridge et TransCanada. »
Le lobby du pétrole sactive au Québec - Le Devoir
Le Registre compte plus de 50 inscriptions, davantage quau plus fort du débat sur le gaz de schiste. (...) Un total de 12 personnes sont inscrites au Registre des lobbyistes afin de convaincre le gouvernement Marois de donner son appui aux controversés projets de pipelines qui doivent permettre de transporter du pétrole de lOuest canadien jusquau Québec. À elle seule, TransCanada Corporation a retenu les services de sept lobbyistes-conseils payés « de 10 000 $ à 50 000 $». Leur mandat a été inscrit il y a moins de deux semaines. Il consiste à plaider en faveur de leur client « afin quune orientation soit prise dans le but dobtenir lappui du gouvernement provincial et des instances municipales quant à lacceptabilité sociale des projets de pipelines de gaz naturel et de pétrole au Québec ». (...) Ce pipeline doit faire couler chaque jour 300 000 barils de brut jusquà Montréal avant la fin de 2014. (...) Québec a dit oui au projet dEnbridge en décembre. Le véritable feu vert doit toutefois provenir du gouvernement Harper, puisque ce pipeline est de compétence fédérale. Ottawa devrait approuver linversion de loléoduc 9B dici quelques semaines. Avec le projet de TransCanada, le Québec devrait devenir une plaque tournante pour lindustrie pétrolière albertaine. CLIP
« En passant, je verrais très bien le pipeline projeté par TransCanada passer par Westmount et Ville Mont-Royal où logent plusieurs militants millionnaires qui sont farouchement favorables. »
Les sables bitumineux parmi les pires projets énergétiques, selon Greenpeace - Le Devoir
(...) Les sables bitumineux albertains arrivent en cinquième place et partagent le rang avec des projets en Irak et aux États-Unis. Le rapport indique que les sables bitumineux pourraient émettre jusqu'à 420 millions de tonnes de dioxyde de carbone par année d'ici 2020, si l'on additionne les émissions liées à la production et à la consommation du combustible. (...) Si l'ensemble des 14 projets en développement se concrétisent, M. Stewart assure qu'il n'y a aucune chance pour que l'objectif de restreindre le réchauffement planétaire à moins de deux degrés soit atteint. Pour de nombreux scientifiques, cette limite de deux degrés constitue le seuil au-delà duquel une catastrophe climatique sera inévitable.
Les sables bitumineux une catastrophe écologique mondiale - Greenpeace
Enfouie sous la forêt boréale, dans le Nord de lAlberta, se trouve une source de pétrole que lon appelle les sables bitumineux. Ce pétrole est lun des plus sales au monde parce que son extraction requiert une telle quantité dénergie que cela en fait lun des pétroles les plus polluants de la planète en matière démissions de gaz à effet de serre (GES). Les gisements de sables bitumineux sont dispersés sur plus de 138 000 kilomètres carrés de territoire (une superficie de la taille de la Floride) qui comprend 4,3 millions dhectares de forêt boréale, lune des dernières forêts anciennes et intactes de la planète. Chaque jour, 1,3 million de barils de pétrole sont extraits des sables bitumineux en Alberta et la production devrait tripler voire quintupler dici 2020. (...) Les conséquences de lexploitation de ce pétrole se font ressentir à léchelle mondiale. En 2020, lindustrie des sables bitumineux émettra plus de GES que des pays comme lAutriche, le Portugal, lIrlande ou le Danemark. À elle seule, elle pourrait même égaler ou surpasser les émissions dun pays de 10 millions dhabitants comme la Belgique!
(...) Le pétrole des sables bitumineux puise dans la production de gaz naturel du Canada, à hauteur de près de 20 % de la demande annuelle. Pour remédier à ce problème, certains organismes ont proposé de construire jusquà 25 réacteurs nucléaires dici 2025 pour extraire le bitume. Ajouter le risque et la pollution du nucléaire à la pollution des sables bitumineux, quelle aberration (...) Une fois le bitume séparé du sable et le pétrole extrait, les résidus de ce processus doivent être stockés dans dimmenses bassins de décantation, des étangs toxiques à ciel ouvert. Pour chaque mètre cube de bitume extrait, de trois à cinq mètres cubes de résidus doivent être stockés; ces étangs sont donc tellement grands quon peut les voir à lil nu depuis lespace. Dautres types deaux usées sont aussi stockées dans des bassins de retenue artificiels, notamment les eaux dégout, leau de refroidissement et leau qui est entrée en contact avec du coke, des asphaltènes, du soufre ou des métaux lourds. CLIP
La mesure des sables bitumineux
(...) Examinons simplement pour nous en convaincre que, d'après l'Office national de l'énergie, l'industrie des sables bitumineux brûlera l'an prochain à elle seule environ 2,1 milliards de pieds cubes de gaz naturel par jour. Bien lire : par jour... Pour savoir ce que cela représente en termes d'énergie, un petit calcul bien simple suffit. Ceux qui veulent en voir le détail se reporteront à notre encadré ci-contre. Pour les autres, qui s'intéressent plus au résultat qu'à la démarche, sachez ceci : sur une période d'un an, ces 2,1 gigapieds cubes quotidiens de gaz naturel fournissent environ 225000 gigawattheures (GWh) d'énergie (...) cela représente carrément plus d'énergie que ce que la société d'État n'en produit annuellement avec toutes ses centrales réunies (171000GWh en 2012). (...) Mais aussi, comme on peut lire dans le livre du physicien Normand Mousseau Au bout du pétrole, parce que ce n'est pas uniquement sous forme de CO2 que les dégâts des sables bitumineux se présentent. Leur extraction demande souvent de creuser des mines immenses à ciel ouvert et, dans tous les cas, même quand le bitume est chauffé et pompé directement de sous terre, la technique mobilise des quantités d'eau pharaonesques - 4,5 litres pour chaque litre de bitume produit. CLIP
Élections Canada perd ses pouvoirs d'enquête
Depuis la dernière élection fédérale, le Directeur général des élections du Canada na cessé de révéler des irrégularités commises par le Parti conservateur. Résultat : Un projet de loi visant à enlever au DGE dÉlections Canada ses pouvoirs denquête. Cest connu, et cest grave, le premier ministre Harper naime pas la critique. Ainsi dès quune organisation, ou un groupe de citoyens se montre un peu trop critique, il sorganise pour les réduire au silence. Cest le cas des scientifiques, des journalistes, des syndicats, des écologistes et maintenant, du Directeur général des élections dÉlections Canada.
Sables bitumineux : Ottawa et les pétrolières travaillent main dans la main - Radio-Canada
De nouveaux documents obtenus par Greenpeace grâce à la Loi d'accès à l'information jettent un nouvel éclairage sur les relations étroites que le gouvernement conservateur de Stephen Harper et le gouvernement de l'Alberta entretiennent avec l'industrie pétrolière du pays.
Sables bitumineux: Neil Young vilipende le gouvernement Harper - le Devoir
Toronto Le chanteur canadien Neil Young a lancé une cinglante attaque, dimanche, à l'endroit du gouvernement Harper et des sables bitumineux de l'Alberta. Lors d'une conférence de presse, le légendaire artiste a déclaré que pour le gouvernement conservateur, «l'argent est numéro un, et l'intégrité n'est même pas sur la carte». La conférence de presse visait à donner le coup d'envoi au premier de quatre concerts dont l'objectif est de soutenir une nation autochtone de l'Alberta qui combat le développement des sables bitumineux dans la province. Young, qui a récemment visité l'un des sites où l'on extrait du pétrole des sables bitumineux, a comparé la pollution à Hiroshima, la ville japonaise où a été larguée la première bombe atomique pendant la Seconde Guerre mondiale. Selon le chanteur, les leaders canadiens tuent les peuples des Premières Nations et leur sang sera dans «les mains du Canada moderne». Il a également dit espérer que ses petits-enfants puissent regarder vers le haut et contempler un ciel bleu, mais tout ce qu'il voit, c'est un gouvernement qui est «hors de contrôle».
À voir si vous avez l'estomac solide : une vidéo publicitaire du parti Conservateur vantant les mérites du pipeline Keystone dont l'approbation est toujours bloquée par Obama, car politiquement suicidaire et, au fond, avec leur pétrole de schiste hyper-écodestructeur qui va bientôt faire d'eux les plus gros producteurs de pétrole au monde, les Américains n'ont plus vraiment besoin du pétrole sale et corrosif de l'Alberta.