Un urgent appel à tous


L'Anse-Saint-Jean, le 27 octobre 2011

Bonjour!

Je vais bientôt avoir pour vous d'ici quelques jours une compilation de nouvelles, de correspondances et d'articles sur les plus récents développements dans le dossier des compteurs intelligents au Québec. Vous aurez entre autres bientôt la possibilité de signer une pétition demandant un moratoire sur leur déploiement, une pétition qui, si tout va bien, devrait être prochainement mise en ligne sur le site Web de l'Assemblée nationale du Québec pour une durée de 3 mois, en plus d'une version imprimable en format pdf afin de permettre de recueillir des signatures sur papier partout au Québec sur une période beaucoup plus longue.

Mais pour le moment, il y a une action urgente à poser pour laquelle je demande votre collaboration, ainsi que la lecture de ce courriel vous permettra de le découvrir.

À bientôt!

Jean Hudon

Cet envoi est archivé au http://www.earthrainbownetwork.com/Archives2011/Appelatous.htm

N'hésitez pas à faire suivre ce courriel ou à recommander à vos contacts de consulter la version archivée de cet envoi. Suggérez-leur de s'abonner à mes prochains envois, ou faites-le vous-même si vous recevez une copie de ceci, en envoyant un courriel au globalvisionary@earthrainbownetwork.com avec « SVP ajoutez-moi à votre liste d'envoi sur les compteurs intelligents » comme sujet du courriel.

Voir aussi...

Compteurs intelligents : Derniers développements
(30 septembre 2011)

Compteurs 'intelligents' : Importante requête adressée à Hydro-Québec - avec plusieurs ajouts subséquents
(28 mai 2011)

Dossier des compteurs 'intelligents' - Une nouvelle menace environnementale
(30 mars 2011)




Ce qu'il faut d'abord savoir, c'est que la Régie de l'énergie du Québec étudie depuis le début septembre une Demande d'autorisation pour réaliser le projet lecture à distance - Phase 1 soumise par Hydro-Québec. Une douzaine d'organismes, dont la liste est disponible ICI, ont été reconnus comme intervenants, dans la majorité des cas pour faire part de leurs préoccupations et objections relativement à ce projet.

Après avoir réalisé, dans un premier temps, un projet pilote dans 3 régions du Québec afin de mettre à l'essai cette nouvelle technologie de relève à distance de la consommation électrique de ses abonnés, Hydro-Québec désire maintenant obtenir de la Régie le feu vert pour installer, dans un deuxième temps, plus de 1,7 millions de ces compteurs dans la région de Montréal, ajoutant du même coup 1,700,000 nouvelles sources de pollution électromagnétique qui viendraient s'ajouter aux multiples sources existantes (antennes de cellulaires, téléphones cellulaires et sans fil, émetteurs WiFi résidentiels et commerciaux, etc.).

Il est selon moi vital que le plus de citoyens possible s'expriment sur cette question cruciale auprès de la Régie de l'énergie du Québec afin d'ajouter leurs voix à celle des intervenants actuels et ainsi espérer mettre un frein à cet envahissement électromagnétique de nos demeures qui, presque partout ailleurs en Amérique, a déclenché une levée de boucliers lorsque des milliers de personnes ont commencé à rapporter les nombreux problèmes de santé occasionnés par une telle exposition continue à ces ondes néfastes. Tel est l'appel que je vous lance par la présente.

Toutefois, avant de vous indiquer comment procéder, il vous faut également savoir que la Régie de l'énergie a choisi de considérer uniquement les arguments de nature financière et économique pour déterminer si la demande d'Hydro-Québec peut recevoir sa bénédiction. Elle a ainsi évacué de son analyse toute considération sur les risques potentiels et avérés sur la santé humaine de la présence, parfois à moins d'un mètre de l'endroit où dorment ses clients et leurs enfants, de puissants émetteurs-récepteurs d'une portée allant de près de 300 mètres en milieu urbain à plus de 2,5 kilomètres en milieu rural, des émetteurs qui malgré l'assurance donnée qu'ils n'émettront que 6 fois par jour des relevés de consommation électrique, pourront émettre dans les faits jusqu'à plusieurs fois par minute (tel qu'observé pour les compteurs du projet pilote), notamment dans le cas des dispositifs situés en milieu urbain près de l'appareil de collecte de données placé au centre d'une « cellule » locale regroupant jusqu'à plusieurs milliers de ces compteurs ravageurs pour la santé humaine, reliés en un réseau dit « maillé », chacun acheminant le signal transmis par les compteurs les plus éloignés et relayés d'un compteur à l'autre jusqu'au centre de la cellule... ce qui explique pourquoi, en réalité, ils fonctionneront beaucoup plus souvent qu'Hydro-Québec ne veut bien l'admettre.

Bien que la Régie de l'énergie ait fait ce choix de ne pas tenir compte des impacts potentiels sur la santé humaine de cette méthode de relève sans fil – sans doute parce que la question fait l'objet d'une controverse entre ceux qui affirment qu'en respectant les normes d'émission du Code de sécurité 6 de Santé Canada, les micro-ondes de type GSM émises par ces compteurs ne peuvent causer le moindre problème de santé, et ceux qui, au contraire, soutiennent que ce Code qui date de plus de 20 ans est désuet et ne tient pas compte des effets non-thermiques sur la santé de ces micro-ondes, et aussi parce qu'il n'est pas dans le mandat de la Régie de trancher un tel débat – un des intervenants devant la Régie a tout de même faire valoir que si ce Code de sécurité 6 venait à être révisé dans un proche avenir, ainsi que de nombreux experts le réclament, les compteurs Landis+Gyr qu'Hydro-Québec veut déployer partout au Québec d'ici 5 ans, ainsi que toute l'infrastructure de communication sans fil qui les soutient, pourraient devoir être remplacés à grands frais, ce qui constituerait une lourde perte financière pour cette société d'État qui nous appartient tous.

Ainsi qu'on me l'a demandé, je vous fournis ci-après une liste présentant quelques-uns des arguments que chaque citoyen peut faire valoir dans sa lettre à la Régie, mais je voudrais tout d'abord vous donner en exemple une lettre de Sharon Déoux dont j'ai découvert l'existence le 24 octobre en lisant la correspondance suivante émanant d'un des intervenants reconnus devant la Régie qui réagissait à la lecture d'un courriel adressé par Mme Déoux à Andrew Michrowski, un expert sur les effets biologiques des champs électromagnétiques, en suggérant comme vous le verrez que d'autres personnes écrivent également à la Régie pour lui faire part de leurs préoccupations à ce sujet.

From: Olivier Bourgeois Option consommateurs Montréal (bourgeois@option-consommateurs.org)
Date: 2011/10/24
Subject: Re: Fwd: Reply from the Régie de l'énergie to My Letter
To: Andrew Michrowski (paceincnet@gmail.com)

Hi Andrew,

If there is something the public can do is write to the Régie about this case. It is mostly uncommon for the Régie to receive a lot of letters like those. If a lot of people would send one, it would be something to consider by the Régie.

Regards,

Olivier Bourgeois,
Analyste en énergie
(bourgeois@option-consommateurs.org)
tél. 514 598-7288
fax. 514 598-8511

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From: Sharon Déoux (sdeoux@primus.ca)
Date: Oct 21, 2011
Subject: Reply from the Régie de l'énergie to My Letter
To: Andrew Michrowski paceincnet@gmail.com">

Dear Andrew

In today's mail, I received a short letter from the Régie de l'énergie in response to my letter about Hydro-Québec's plan to install wireless electric meters across the province of Québec. My letter has been filed as a written observation on their website at the following address: http://internet.regie-energie.qc.ca/Depot/WebPages/ProjectPhaseDetail.aspx?ProjectID=111&phase=1&Provenance=A

I don't suppose that anyone will read it, but I appreciate that the Régie has posted it.

I regret that, at the time that I wrote to them, I didn't know that the useful life of the wireless meters was only 10 years versus 40 for the current meters, which I found out when I read one of your recent e-mail messages.

Regards,

Sharon

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Je vous recommande donc de lire l'excellente lettre que Sharon Déoux a envoyée à la Régie...

Lettre (en anglais) de Sharon Déoux
http://internet.regie-energie.qc.ca/Depot/Projets/111/Documents/R-3770-2011-A-0019-OBSERV-AUTRE-2011_10_18.pdf

On y retrouve un argumentaire bien formulé quant au fait que le Code de sécurité 6 est absolument désuet à la lumière des plus récentes conclusions scientifiques relativement aux effets non thermiques des micro-ondes sur la santé humaine et les conséquences de cette pollution électromagnétique sur les personnes qui, comme Mme Déoux, sont atteintes du Syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM). Sa lettre et ses nombreuses annexes complémentaires (dont une lettre du 15 mars 2011 qu'elle avait adressée à Thierry Vandal, président d'Hydro-Québec Production, où elle expliquait la nature de ses problèmes de santé) et 2 excellents articles d'André Fauteux parus dans le magazine la Maison du 21e siècle – L’intolérance électromagnétique élucidée et Compteurs intelligents : invasion de domicile? – sont maintenant officiellement ajoutées au dossier de la Régie de l'énergie relatif à l'étude de la Demande d'autorisation pour réaliser le projet lecture à distance - Phase 1 soumise par Hydro-Québec, et ce, à titre d'observation écrite.

Comme vous le verrez dans l'entête de sa lettre, si vous décidez de faire comme elle, vous devrez adresser la vôtre à...

M. Jean-Paul Théorêt
Président
Régie de l'énergie du Québec
800 Place Victoria
Montréal, Québec
H3C 1E8

À noter qu'il n'y a pour le moment que 2 autres lettres classées comme « Observations » au http://internet.regie-energie.qc.ca/DEPOT/WebPages/ProjectPhaseDetail.aspx?ProjectID=111&phase=1&Provenance=D - Si vous prenez connaissance de ces 2 lettres, vous verrez que vous pouvez vous contenter d'écrire une courte lettre et que vous pourrez ainsi sans trop de peine affirmer votre opposition aux compteurs 'intelligents'. À noter aussi que j'apprécierais recevoir une copie par courriel de votre lettre. Je l'incluerai avec celle des autres et diffuserai le tout pour ensuite les archiver sur mon blogue, ce qui fournira ainsi plusieurs modèles de lettres. D'autres personnes pourront ensuite s'en inspirer pour préparer la leur.

Cette démarche, comme le suggère M. Bourgeois, est susceptible de démontrer à la Régie que l'acceptabilité sociale de ces compteurs aux micro-ondes invasives et délétères est loin d'être acquise, et qu'il faut en fait s'attendre à une levée de boucliers contre ce projet tel que présenté dans sa forme actuelle, avec la volonté affirmée par Hydro-Québec de procéder à 6 relèves quotidiennes de la consommation électrique de ses abonnés, sans égards aux possibles et, selon moi, inévitables conséquences pour la santé d'une telle fréquence de relèves dans le contexte d'un réseau maillé tel que je l'expliquais ci-dessus.

De la décision que la Régie de l'énergie va prendre au cours des prochaines semaines va dépendre la santé et la qualité de vie de dizaines de milliers de Québécois-es déjà affectés, souvent sans en avoir identifié la cause réelle, par les nombreux problèmes de santé directement attribuables à la pollution électromagnétique ambiante que ces compteurs ne feront qu'aggraver. Un feu vert à Hydro-Québec mettra non seulement en péril la santé des 3 à 5% de personnes déjà électrohypersensibles au Québec (selon des évaluations conservatrices), mais il risquera également de compromettre à relativement court terme la santé de millions de Québécois-es qui risqueront de subir à leur tour au bout de quelques années les affres du Syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques, ce qui engendrera des coûts insupportables pour le système de santé québécois à cause de tous ceux qu'il faudra traiter, occasionnera des pertes considérables pour l'économie québécoise en raison de l'incapacité chronique grandissante de tous ces gens à contribuer par un travail productif à la richesse collective, et surtout infligera un calvaire désespérant à toutes les personnes affectées.

Toutefois, la partie sera difficile à gagner. Si vous consultez par exemple le document suivant...

D-2011-154 - D-2011-154 - Décision procédurale sur la confidentialité de certains documents et la production de documents requis par le GRAME

... daté du 30 septembre, vous constaterez que la Régie penche presque systématiquement du côté d'Hydro-Québec dans cette décision qu'elle a rendue en accordant foi aux motifs invoqués par Hydro-Québec pour refuser de laisser ses adversaires consulter des documents pourtant essentiels pour permettre une décision éclairée et véritablement objective dans toute cette affaire. Toutefois, ainsi qu'on peut le constater en prenant connaissance des 4 ententes de confidentialité dans la section pour les intervenants du site de la Régie, Hydro-Québec a finalement accepté de permettre que certains documents qu'elle a « caviardés » (en noircissant certains passages pour protéger des renseignements confidentiels) soit consultés, mais uniquement sous haute surveillance et en ne permettant que des notes manuscrites.

Parmi les nombreux documents fort intéressants rendus disponibles dans cette section pour les intervenants, je me permets de signaler d'abord la Demande de renseignements No. 1 soumise par Stratégies énergétiques et Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (SÉ-AQLPA). J'ai pu y constater la grande rigueur de la démarche, l'excellence et la pertinence des demandes soumises et je me sens rassuré de savoir que certaines de mes préoccupations se trouvent reflétées dans ce document. Pour qu'Hydro-Québec arrive à répondre de manière satisfaisante à ces dizaines de demandes de renseignements et à celles des autres intervenants, il va leur falloir un bon moment. Bien sûr, Hydro-Québec a déjà essayé de se défiler, mais l'avocat Dominique Neuman représentant les intérêts de SÉ-AQLPA ne lâche pas le morceau comme on peut le constater ICI.

Même si c'est loin d'être gagné à l'avance, il ne faut pas sous-estimer notre pouvoir collectif de faire contrepoids aux jeux de coulisse auxquels se livre Hydro-Québec pour nous imposer tout cet attirail électronique coûteux, sans la moindre consultation publique, ni la moindre étude d'impact sur la santé humaine. Quand on songe aux études d'impacts sur l'environnement que l'on exige d'Hydro-Québec avant d'autoriser la construction d'un nouveau barrage, par exemple, on se dit que pour nos décideurs politiques, la protection de l'environnement semble avoir beaucoup plus d'importance que celle de la santé de la population québécoise... À nous de leur faire comprendre que notre santé collective passe bien avant le désir d'Hydro-Québec de se débarrasser de ses releveurs de compteurs et de nous couper le courant à distance si nous peinons à payer notre facture d'électricité.

Voici donc maintenant une liste offrant un choix d'arguments à faire valoir dans votre lettre avec des liens donnant accès à un complément d'information pour chacun d'eux – lorsqu'il y en a. Il ne s'agit évidemment pas d'une liste exhaustive. Veuillez vous en inspirer, mais de préférence, évitez de faire un simple copier/coller de ceux que vous retiendrez afin que votre lettre soit de nature plus personnelle et soit ainsi plus crédible et davantage digne d'attention pour la Régie.

Arguments économiques

- Comme Mme Déoux le signalait dans sa lettre à Andrew Michrowski relativement à la courte durée de vie prévue de ces nouveaux compteurs 'intelligents', et comme le soulignait le journaliste Pierre Couture dans son article paru dans le Soleil de Québec le 5 octobre dernier – lire Les compteurs de la colère - non seulement les économies potentielles censées découler de cet investissement de près d'un milliard de dollars risquent d'avoir été grandement surestimées, mais si l'on se fie aux nombreux précédents chez Hydro-Québec, on peut à juste titre craindre de considérables dépassement de coûts. Pourquoi se lancer dans une telle aventure alors que nos compteurs électromécaniques actuels, dont 14% ont été installés depuis moins de 4 ans (voir figure 3 ICI - des compteurs pratiquement neufs que l'on mettra à la ferraille, occasionnant une perte nette de $51 millions !) fonctionnent encore très bien et ont une durée de vie utile allant bien au-delà de 40 ans alors que la durée de vie initiale de ces nouveaux compteurs ne sera semble-t-il que de 9 ans (selon le tableau 2 ICI récemment révisé) – ce qui veut dire qu'à peine 4 ans après avoir fini d'installer ces nouveaux compteurs, Hydro-Québec devra déjà commencer à les remplacer, entraînant ainsi une inévitable baisse de rentabilité de la division distribution d'Hydro-Québec, et privant le trésor public québécois de revenus dont le Québec a bien besoin pour rembourser sa dette de plus de $200 milliards. Le Mémoire Option consommateurs aborde justement toute cette question et met en lumière le fait qu'Hydro-Québec sous-estime systématiquement les coûts réels de toute cette aventure et surestime systématiquement les prétendues économies de cette relève à distance des compteurs électriques pour tenter de faire croire qu'au bout du compte elle n'aura pas à refiler la facture à ses abonnés pour les coûts exhorbitants de ce projet.

L'exemple ontarien, où ces compteurs sont déjà déployés et où la majorité des abonnés ont vu leur compte d'électricité augmenter en raison de la tarification plus élevée durant le jour que permet ces compteurs, démontre selon moi que le but réel de l'adoption de cette nouvelle technologie par Hydro-Québec est de trouver le moyen de nous charger plus cher pour l'énergie qu'elle nous vend. Pour mieux comprendre le projet de tarification modulée Heure juste auquel je fais ici référence, veuillez prendre connaissance de ma note en réaction à une lettre de M. Richard Paiement incluse dans l'annexe à la fin de cet envoi.

(Pour en savoir plus à ce sujet consulter également CECI)

- Ainsi que le Syndicat des employés d'Hydro-Québec le fait valoir dans son site sur les Compteurs en or, ce sont près de 1000 emplois qui disparaîtront à terme au Québec, avec les pertes fiscales que cela entraînera pour le gouvernement, alors que les retombées économiques de cet énorme investissement seront pratiquement nulles au Québec.

(Pour en savoir plus à ce sujet consulter cette Analyse d’impact économique du recours aux compteurs à lecture à distance par Hydro-Québec)

- Si Hydro-Québec ne réduit pas à une seule relève à distance par semaine – un compromis qui me semblerait acceptable du point de vue de la diminution des impacts potentiels sur la santé humaine, soit 52 relèves par année au lieu des 6 relèves par jours annoncées, et qu'un lien direct peut être scientifiquement établi entre les micro-ondes émises par ces compteurs et les multiples problèmes de santé, voire les cancers et décès prématurés qu'ils causeront, Hydro-Québec aura peut-être à payer, ainsi que l'industrie du tabac a dû le faire, des milliards de dollars en compensation par suite des recours collectifs qui pourraient intentés.

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Arguments relatifs à la santé

- Comme plusieurs opposants le rappelent, depuis que l'organisation mondiale de la santé a classé les micro-ondes émises par les téléphones cellulaires comme état potentiellement cancérogènes (comme le DDT et le plomb), et sachant que les micro-ondes émises par les compteurs intelligents sont dans les mêmes plages de fréquence, il est important de signaler à la Régie que le déploiement de ces appareils constituent une expérience risquée à laquelle on soumet la population québécoise, sans son consentement et sans étude d'impact, faisant ainsi de nous tous des cobayes. Quand on sait que les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéficientes sont particulièrement vulnérables à l'influence néfaste de ces micro-ondes, il y a lieu de s'inquiéter et de réagir.

- De plus, à force d'être de plus en plus exposés à la pollution électromagnétique émanant d'une multitude de sources, il est prévisible selon Magda Havas qu'un pourcentage croissant de la population (jusqu'à 40% d'ici 2015) devienne hypersensible à toute cette pollution invisible mais bien réelle, ce qui équivaut à jouer à la roulette russe avec notre santé. Comme pour l'hypersensibilité aux polluants chimiques, une fois que l'on devient allergique aux champs électromagnétiques, il est pratiquement impossible de revenir en arrière et on doit comprendre que pour le reste de sa vie on devra se protéger de ces radiations, éviter les lieux publics pollués par les ondes des émetteurs WiFi, des antennes de cellulaire et des téléphones cellulaire, et risquer de se trouver à tout moment gravement incommodé par toute autre source de champ électromagnétique (ordinateurs, réfrigérateurs, erc.).

- En plus du cancer, d'autres effets sur la santé comme les migraines, des nausées, des vomissements, des spasmes musculaires, des palpitations cardiaques, des étourdissements,de la fatigue chronique, des problèmes d'apprentissage, des dommages à l'ADN et de l'insomnie ont été rapportés en lien avec ces compteurs. Rien de bien réjouissant ! On a également fait état d'interférences avec le fonctionnement d'appareils médicaux comme les pacemakers et les pompes à insuline dotées d'un émetteur sans fil.

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Autres problèmes connexes

- Des interférences avec le bon fonctionnement d'émetteur WiFi résidentiels - permettant d'utiliser des services comme Netflix - ont été rapportées. Même chose avec des ordinateurs, des imprimantes.

- Des accès non autorisés à des informations confidentielles par l'interception d'informations personnelles ont été également rapportés, tout comme de nombreux cas de facturation excessive et des feux de nature électrique. Pour plus de détails consulter le matériel anglais disponible ICI.

- De nombreuses études scientifiques ont établi un lien entre les micro-ondes et des effets sur les insectes (les abeilles notamment avec le mystère de la disparition des colonies d'abeilles), ainsi que sur la faune et les plantes exposées aux radiations émanant notamment des compteurs 'intelligents'.

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Solutions alternatives à proposer

- Ainsi que je le proposais à Hydro-Québec dans ma Requête initialement adressée par courriel à Hydro-Québec le 28 mai dernier, il existe une méthode fort simple et peu coûteuse qui permettrait à Hydro-Québec de réduire les coûts associés à la relève de compteurs. Il lui suffirait d'offrir à ses abonnés, moyennant un rabais de $5 sur leur facture d'électricité mensuelle, de faire eux-mêmes l'auto-relève de leur compteur - tel que c'est déjà possible comme on peut le constater ICI et grâce à cette carte d'auto-relève imprimable - et d'envoyer chaque mois par Internet ou par téléphone les données recueillies selon la méthode expliquée au https://www.hydroquebec.com/ppfisic/aff/fr/faq_auto.html. Je suis persuadé que de nombreux clients profiteront d'une telle opportunité de réduire de $60 leur facture annuelle et de contribuer à une meilleure rentabilité de leur société d'État, surtout si ça pouvait contribuer à persuader Hydro-Québec de renoncer au déploiement de 3.7 millions de nouvelles sources de pollution électromagnétique dans l'ensemble du Québec. Bien sûr, il faudrait sans douter qu'un releveur passe une fois l'an pour vérifier l'exactitude des données de consommation électrique transmises par les abonnés. Je suis bien conscient que ce genre de scénario sera repoussé du revers de la main par Hydro-Québec car c'est trop loin de la culture technocratique de cette entreprise, mais à tout le moins cette possibilité devrait être offerte à tous les clients, comme les personnes électrohypersensibles, qui s'opposeront à ce qu'on remplace leur compteur électromécanique par un compteur 'intelligent'.

- Tel que je le proposais ci-dessus, je ne vois pas pourquoi Hydro-Québec ne limiterait pas la relève de ses compteurs à une seule fois par semaine au lieu de 6 fois par jour, uniquement durant la nuit selon ce que j'ai lu dans le mémoire d'un intervenant devant la Régie, alors que les gens risquent le plus d'être exposés aux effets débilitantes des micro-ondes et ainsi risquer de souffrir d'insomnie chronique, de migraines, de palpitations cardiaques et d'une détérioration générale de leur état de santé tel qu'observé ailleurs où ces compteurs ont déjà été déployés. Comme ces compteurs disposent d'une mémoire tampon leur permettant d'emmagasiner les données recueillies au 15 minutes durant plus de 30 jours, aucune donnée ne risquerait d'être perdue. La relève hebdomadaire pourrait se faire sur une base rotative, chaque secteur maillé d'une zone urbaine ou rurale s'activant à tour de rôle pour transmettre les données, évitant ainsi d'engorger le système informatique central recevant toutes les données. Ces compteurs peuvent aisément être programmés à distance pour fonctionner selon un tel régime hebdomadaire, et ce, uniquement durant l'après-midi alors que beaucoup moins de gens se trouvent chez eux, pour ensuite se désactiver totalement afin de ne plus rien émettre jusqu'au rapport suivant, une semaine plus tard. Si de très nombreuses personnes réclament ce genre d'accommodement technologique raisonnable, et qu'Hydro-Québec consent enfin à respecter les préoccupations de ses abonnés. l'acceptabilité sociale de ces compteurs sera beaucoup plus facilement acquise que si Hydro-Québec s'entête à faire fi de la santé de la population québécoise comme c'est présentement le cas. À ce propos, je vous recommande vivement la lecture de l'article Bruce Anderson et l'«acceptabilité sociale» paru le 6 Octobre 2011 dans le magazine L'Actualité. Ça vous permettra de mieux comprendre tout le pouvoir dont nous disposons pour faire entendre raison à des entreprises têtues lorsque suffisamment de gens décident de prendre les choses en main...

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Quelques commentaires personnels

Dans le matériel que j'ai consulté jusqu'ici dans la section des Intervenants, je constate que les arguments soulevés sont généralement prudents et mesurés et que fort peu d'intervenants ont abordé en détail toute la question touchant aux conséquences potentielles sur la santé humaine de la pollution électromagnétique engendrée par cette technologie sans fil. Tout de même, le mémoire du Regroupement des organismes environnementaux en énergie aborde la problématique des personnes souffrant d’hypersensibilité électromagnétique et recommande à Hydro-Québec « d’intégrer, dès la phase 1, la possibilité d’un opting-out pour la lecture à distance des compteurs intelligents par radiofréquence, et que cette possibilité soit bien identifiée ».

En outre, la Demande de renseignements no. 1 de Association coopérative d’économie familiale de Québec (ACEFQ) comporte la question suivante fort pertinente: « Etes-vous au fait qu’un groupe d’expert internationaux (The Seletun scientific statement (February 2011), sur Internet http://www.iemfa.org/index.php/publications/seletun-resolution) recommandent de réduire significativement les seuils d’émission électromagnétiques ? Indiquez-nous, advenant que les normes canadiennes soient réduites aux seuils recommandés par ce groupe d’experts internationaux, si les émissions de vos compteurs respecteraient les nouvelles normes ? »

Le problème grandissant de l'hypersensibilité électromagnétique pourrait avoir un impact majeur sur la rentabilité de toute l'entreprise via les éventuelles compensations que de futurs recours collectifs pourraient obliger Hydro-Québec à payer - sans compter les coûts accrus pour le système de santé québécois et la perte de productivité de la main d'oeuvre québécoise incapacitée par les effets débilitants de cette technologie - c'est ce qui arrive aux personnes atteintes du syndrome d'intolérance aux champs magnétiques. C'est justement un des points soulevés dans le Mémoire de l'Association coopérative d’économie familiale de l’Outaouais (ACEFO) que je cite en entier :

4 Impact du projet sur la santé

Dans sa réponse à une question posée par l’ACEFO, le Distributeur indique que :

« Quant à l’impact sur la santé les compteurs de nouvelle génération transmettent des données pour une durée totale de moins de cinq secondes par jour. Quant à la puissance, elle est inférieure à 0,5 watt et est ainsi similaire à celle d'un téléphone cellulaire. En fait, se tenir à côté d'un compteur pendant toute une journée équivaut à se tenir à proximité d'une personne qui utilise son cellulaire pendant moins de cinq secondes. »


L’ACEFO attire l’attention de la Régie sur un fait très important dans la mesure où, fort probablement, tous les compteurs ne seront pas forcément interrogés logiquement dans le même laps de temps (de 5 secondes) pour ne pas saturer la bande passante en sachant qu’il y a des millions de profils à gérer. Le client va devoir subir non seulement les émissions de son propre compteur, mais aussi celles de ses voisins, voire même les émissions du quartier entier, tout dépendra de la portée de l’onde et de sa situation par rapport au routeur. Ce cumul d’effet de compteurs voisins ainsi que le cumul avec les autres réseaux déjà existants ne semble pas préoccuper le Distributeur certes, mais il irrite considérablement l’ACEFO. En effet la réponse d’Hydro-Québec à l’ACEFO cherchant à savoir si le calcul de l’exposition aux fréquences des compteurs est effectué en considérant uniquement le réseau du Distributeur ou en prenant en compte toutes les radiations environnantes (réseau télécom, radio, wifi, électroménagers, antennes, transformateurs.), est la suivante :

« Le calcul d'exposition à ces fréquences tient compte uniquement du compteur. »

Supposant qu’effectivement:

« dans la majorité des cas, la radiofréquence émise par les compteurs est de 20 000 à 11 300 000 fois inférieure aux normes de Santé Canada. Pour moins de 1 % des compteurs situés tout près d’un collecteur, soit les cas où les radiofréquences seront les plus élevées, les émissions seraient 3 600 fois inférieures aux normes de Santé Canada »,

qui garantirait, pour le consommateur, que l’émission globale due à l’effet cumulé de l’ensemble des réseaux existant ainsi que le cumul de l’émission des compteurs voisins ne dépasse pas finalement la limite préconisée par Santé Canada ?

Il est du devoir du nouvel entrant (en l’occurrence le Distributeur) de justifier cela, en soumettant une étude spécifique grandeur nature dans laquelle un certain nombre de cas de figure doit être pris en compte (quartier dense, population loin du routeur, population proche du routeur, immeuble, maisons...etc.)
L’ACEFO voudrait alerter la Régie à une réalité aussi préoccupante : il s’agit des personnes électro-sensibles. L’OMS signale que :

« Depuis quelque temps, un certain nombre d'individus signalent divers problèmes de santé qu'ils attribuent à leur exposition aux [champs électromagnétiques]. Si certains rapportent des symptômes bénins et réagissent en évitant autant qu'ils le peuvent ces champs, d'autres sont si gravement affectés qu'ils cessent de travailler et modifient totalement leur mode de vie. Cette sensibilité présumée aux [champs électro-magnétiques] est généralement appelée «hypersensibilité électromagnétique» ou HSEM) »

Le Distributeur ne compte pas prendre en considération ce cas particulier :

« Un compteur de nouvelle génération sera installé à tous les clients visés par le projet LAD. »

Il considère que sa technologie n’est pas une source de nuisance possible pour quiconque. Certaines de ces personnes hypersensibles ont dû abandonner leurs téléphones portables, leurs équipements maison et se sont contenté du minimum pour pouvoir vivre sereinement. Dans le cadre de ce projet, elles vont se voir forcées d’accepter cette technologie chez eux. Peut-être que la durée globale de l’exposition aux compteurs est de 5 secondes, mais que dire si demain l’échantillonnage était plus que 6 fois par jour et que pour l’instant, on ne dispose pas de l’effet global des compteurs. Le projet tel que présenté ne contraint aucunement le Distributeur à prendre en compte la nuisance que pourrait dégager sa technologie, mis à part le respect de la norme de Santé Canada qui reste pour l’ACFO une façon légère de traiter cette problématique.

L’ACEFO juge que le respect des normes de Santé Canda est loin d’être suffisant et recommande de préserver le droit de refuser l’installation des compteurs pour les personnes électro-sensibles.

(Fin de la citation)

À ma connaissance, aucun des intervenants n'a jusqu'ici remis carrément en question l'ensemble de l'orientation prise par Hydro-Québec dans ce dossier. On se contente plutôt de taillader les branches de l'arbre à coup de machette au lieu de s'attaquer directement au tronc avec une scie mécanique - en recommandant le rejet pur et simple de l'ensemble du projet.

Ce n'est pas une critique, notez bien, puisque je comprends fort bien que le contexte de ces audiences devant la Régie de l'énergie ne permette pas vraiment d'évoquer le genre de scénarios que j'ai décrits ci-dessus, et aussi que chaque intervenant tient à préserver sa crédibilité, sans doute afin de pouvoir être à nouveau invité à participer à de futures audiences devant la Régie.

Autres éléments dignes de mention...

Dans la Demande de renseignements no. 1 soumise par le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ), j'ai noté deux éléments qui m'ont fait sourciller.

On y cite un extrait s'intitulant "The uncertainty of the longevity of the AMI system compared to other resource Option" provenant d'un document produit par Southern California Edison devant la Public Utilities Commission de la Californie. On y apprend qu'en raison de la sensibilité de leurs composantes électroniques, la durée de vie généralement acceptée de ces compteurs est de seulement 15 ans comparativement à une durée de 30 ans et plus pour les compteurs électromécaniques, et qu'un effort et des investissements considérables devront être fournis pour tous les remplacer dans un court laps de temps lorsqu'ils seront parvenus à la fin de leur durée de vie utile. Dans les projections qu'elle fait pour leur remplacement, Hydro-Québec semble espérer qu'ils fonctionneront plusieurs années de plus – dans le but bien sûr de camoufler le fait que la fragilité de cette technologie occasionnera des coûts beaucoup plus élevés que le scénario trop optimiste qu'elle présente – alors que les conditions de froid hivernal extrême du Québec, comme on nous le rappelle dans l'Annexe au Mémoire de Regroupement des organismes environnementaux en énergie (ROEÉ), risquent en fait de réduire notablement leur durée de vie réelle.

Mais, plus intéressant encore, Hydro-Québec affirme avoir une totale confiance dans le protocole "Black Cloud" de cryptage et de protection des données transmises par ces compteurs. Toutefois, je tiens à signaler que même les meilleurs systèmes de protection informatique ne sont pas à l'abri de virus malicieux et de détournements malveillants de données qui pourraient survenir. Ainsi, comme on peut le lire dans cet article de CNN du 12 octobre dernier - Virus infects program that controls U.S. drones et dans cet article du magazine Wired qui a révélé toute l'affaire - Exclusive: Computer Virus Hits U.S. Drone Fleet (tous les développements ICI) - même l'Armée de l'air américaine n'arrive pas à protéger ses équipements contre de telles infections. On pourrait donc facilement imaginer que, par exemple, un virus malveillant comme le ver informatique Stuxnet puisse un jour infecter l'ensemble du réseau maillé de compteurs 'intelligents' d'Hydro-Québec entraînant toutes sortes de malfonctionnements comme des coupures de courant inopinées et fréquentes, voire des surtensions endommageant les appareils électriques d'une maison, ou même déclenchant des feux dans les résidences des abonnés comme cela s'est produit en Californie où des interférences provoquées par ces compteurs ont notamment mis le feu à des dispositifs d'ouverture à distance de porte de garage. Si une guerre électronique devait être déclenchée et que le Canada devenait la cible d'attaques semblables à celles ayant frappé récemment l'Iran - voir Le très complexe virus Stuxnet attaque les infrastructures industrielles de l'Iran qui évoque une "guerre électronique" - c'est tout le réseau d'Hydro-Québec qui pourrait alors être vulnérable à cause de ce choix technologique risqué.

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ANNEXE

Date: 20 Oct 2011
Subject: Compteurs d'Hydro-Québec
From: Richard Paiement (rvp819@gmail.com)

Bonjour M. Hudon,

Je m'intéresse depuis peu aux compteurs d'Hydro-Québec et j'ai presque tout lu ce que vous avez écrit (ou qui parle de vous) sur le sujet des nouveaux compteurs dit "intelligent."

Je me demandais si vous vous étiez intéressé aux compteurs électroniques qu'Hydro-Québec installe depuis (on me dit) une dizaine d'années.

On m'a installé un tel compteur l'hiver passé en remplacement du compteur mécanique qui fonctionnait encore très bien. On m'a à ce moment assuré que ce compteur de remplacement ne transmettrait aucun signal radiofréquence.

À la lecture de divers écrits dans les médias sur les compteurs intelligents ces derniers mois, j'ai décidé d'enquêter sur mon nouveau compteur électronique qu'Hydro dit "non intelligent", un C1SR CENTRON de Itron (https://itron.com/na/PublishedContent/CENTRON%20C1SR%20R300%20Meter.pdf) qui est décrit comme étant "High Power", avec une puissance de transmission spécifiée à 5 Watts / +20 dBm entre 910 à 920 MHz avec saut de fréquence (frequency hopping).

J'ai récemment effectué des mesures de l'énergie radioélectrique émise par mon nouveau compteur, pour m'apercevoir qu'il transmet régulièrement, dans un mode d'acquisition de réseau (NET DET s'affiche sur l'écran). La figure en pièce jointe donne un exemple de l'énergie radioélectrique accumulée entre les fréquences 910 et 920 MHz durant une période de quatre heures.

Hydro-Québec me confirme que ces compteurs numériques "non intelligents" ne communiquent pas avec le réseau cellulaire, mais bien à des véhicules d'Hydro équipés de releveur automatique de compteurs, et supposément seulement lorsque ces véhicules passent dans la rue, mais mes mesures démontrent que le compteur transmet toute la journée, pour communiquer avec un releveur de compteurs qui n'est pas présent.

Tout ça pour dire qu'on doit peut-être aussi s'inquiéter des compteurs actuels.

Cordialement,

Richard Paiement

Note de Jean: En faisant des recherches Google sur le compteur Centron, je suis tombé sur un article datant de mars 2010 (voir ci-après) où l'on parlait déjà, d'une part, de l'installation prochaine au Québec de nouveaux compteurs (décrits comme des « modèles dernier cri » sans spécifier qu'ils comporteraient un émetteur-récepteur à micro-ondes mais en le sous-entendant par la mention d'un réseau maillé et d'un compteur collecteur) dont l'installation partout au Québec commencerait en 2012 (installation de 1,7 millions de compteurs Landis+Gyr prévue pour la région de Montréal à partir de décembre prochain) et, d'autre part, en indiquant qu'ils s'inscrivent dans un projet de tarification modulée Heure juste - Pour plus de détails voir cette page Web du site d'Hydro-Québec - selon lequel, comme en Ontario, le tarif sera plus élevé aux heures de plus fortes consommation (soit entre 6 am et 22 hr) et plus bas le reste du temps et les fins de semaine, ceci afin de motiver les gens à profiter des tarifs plus bas pour faire fonctionner leurs appareils électroménagers énergivores. C'est là une démarche en soi fort louable qui, selon un Rapport final de la Régie de l'énergie, a amené une bonne proportion des foyers ayant participé au projet-pilote (qui comportait probablement l'installation d'un compteur électronique comme le Centron puisque les compteurs électromécaniques traditionnels ne peuvent fournir de données sur une base horaire, ce qui est nécessaire pour la tarification modulée Heure juste) à modifier certaines de leurs habitudes afin de profiter des tarifs avantageux en période hors pointe, ce qui a entraîné en moyenne une économie annuelle (mirobolante !!!) « de 13,29 $ dans le cas du tarif Réso+ et de 5,65 $ dans le cas du tarif Réso » sur l'énergie qu'on leur a facturée. On peut s'attendre à coup sûr qu'Hydro-Québec étendra cette tarification Heure juste à l'ensemble de ses abonnés à la faveur de l'installation de ces nouveaux compteurs dotés d'un émetteur-récepteur à micro-ondes couplé à un réseau maillé, ce qui à leurs yeux contribuera à justifier ce choix technologique de transmission sans fil des relevés de consommation électrique, alors qu'en fait cette tarification peut très bien

De nouveaux compteurs à la fine pointe de la technologie pour Hydro-Québec (5 mars 2010)
http://www.branchez-vous.com/techno/actualite/2010/03/nouveaux_compteurs_electricite.html
Hydro-Québec mène depuis le 1er décembre 2008 et jusqu'au 31 mars 2010 le projet-pilote de tarification modulée Heure juste, dans quatre villes de la province. Un important volet technologique soutien ce chantier, qui consiste à varier les prix de l'électricité consommée en fonction de l'heure et de la saison. Actuellement, le tarif d'électricité demeure le même, peu importe l'heure de la journée (tarif D). Hydro-Québec vient donc de déposer une demande auprès de la Régie de l'énergie afin d'obtenir l'autorisation de dépenser 42 millions, en 2010 et en 2011, pour des travaux préliminaires en vue de remplacer les 3,6 millions de compteurs d'électricité de la province par des modèles dernier cri qui pourront être relevés à distance. Les remplacements des compteurs désuets débuteront en 2012 et se poursuivront sur une période de cinq ans.
(...) La facture indiquerait le nombre de kilowattheures consommés pendant chacune des deux périodes tarifaires prévues au tarif RÉSO, soit la période de pointe (PP) et la période hors pointe (PHP). En reportant certaines activités à d'autres moments de la journée, le client pourrait ainsi réaliser des économies. De plus, comme le tarif RÉSO+ comporte un prix plus élevé durant les périodes de pointes critiques en hiver, qui sont gérées en temps réel, Hydro-Québec doit envoyer un signal à chacun des compteurs afin d'appliquer ce prix au moment opportun. Ces nouveaux compteurs permettront la réception de ces signaux. Avec ce réseau maillé, un signal serait transmis par lien téléphonique filaire du système d'acquisition à un compteur collecteur. Ce compteur serait ensuite capable d'envoyer l'information par ondes radio au compteur le plus près qui, à son tour, ferait de même avec le compteur voisin. Dans un périmètre de quelques kilomètres, un compteur collecteur est suffisant pour plusieurs centaines de compteurs. CLIP

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M. Paiement a ensuite ajouté ce qui suit le 24 octobre en réponse à une demande de précisions et de permission de ma part:

Bonjour monsieur Hudon,

Le Centron n'émet pas constamment, mais périodiquement, et ce toute la journée. Je n'ai pas encore observé la fréquence des transmissions, mais la nouvelle image en pièce jointe ici démontre le total de l'énergie transmise par le compteur durant une période d'environ 30 minutes à partir de 2 heures du matin. Ce niveau d'énergie (1.43 dBm max) est mesuré à la surface du compteur, et l'instrument utilise une atténuation interne de 20 dB pour protéger ses circuits d'entrée, ce qui veut dire que le signal a atteint jusqu'à +21.43 dBm cette nuit-là, ce qui est consistant avec la littérature du manufacturier pour ce modèle de compteur, qui mentionne +20 dBm. On peut aussi voir que presque aucune énergie ne se trouve à l'extérieur de la plage de 910 à 920 MHz des fréquences utilisées par le compteur.

Je n'ai aucune objection à ce que nos échanges servent à nourrir vos lettres.

En réaction à votre recherche sur le sujet de problèmes de santé reliés au modèle Centron, je considère que le problème se situe au niveau de la forme et de la puissance de l'énergie transmise par le compteur ou tout autre appareil, et n'est pas spécifique à un modèle ou un autre d'appareil. Si vous ne l'avez pas lu, je vous recommande très fortement le livre "Disconnect" de Devra Davies (épidémiologiste); bien que cette oeuvre se concentre sur les appareils de téléphonie cellulaire, le fond du problème, soit le lien entre la radiation et la santé, se généralise à tout. L'auteure présente une historique factuelle de l'industrie qui contrôle les normes, dont celles de Santé Canada.

Aucun symptôme particulier n'a été observé chez nous pour lequel on serait tenté de blâmer le compteur, mais que sait-on vraiment! Mon enfant a sa tête de lit à 3 mètres du compteur. Je suis à installer des produits réfléchissants et absorbants pour réduire l'énergie du compteur mesuré à l'oreiller... par précaution, puisque les possibles problèmes de santé reliés à l'énergie radiofréquence pourraient ne surgir que dans plusieurs années.

Je ferai d'autres mesures après l'installation de réflecteurs et absorbeurs et je vous en ferai part en temps et lieu.

Cordialement,
Richard Paiement








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