Le 19 février 2010

Derniers développements dans le dossier du projet de fluoration de l'eau de Saguenay

Bonjour!

De très nombreux compléments d'information se sont ajoutés à ce dossier depuis le 15 février. Vous les retrouverez tous ci-dessous.

Il y a une véritable lueur d'espoir dans ce dossier, car le maire Tremblay a dû reculer. Toutefois, comme il envisage, selon les informations disponibles ci-après, de dépenser un demi-million de dollars dans une campagne d'information de la population et de consultation populaire, qui aux dires de plusieurs, risque fort de s'apparenter à du matraquage promotionnel pour faire avaler à la population la très grosse pilule toxique de l'ajout dans l'eau potable d'un produit (l'acide fluorosilicique) tellement comparable au Drano qu'il détruit en quelques années la tuyauterie des systèmes de fluoration et qu'il doit être manipulé avec d'infinies précautions tant il est dangeureux, tout cela donne à penser que la partie est loin d'être gagnée.

Il compte évidemment avoir les opposants à l'usure, une tactique qui a déjà fait ses preuves. Devant cette situation, la seule stratégie viable consistera donc à faire de ce dossier une épine tellement douloureuse au pied de Jean Tremblay - qui a toujours le choix de faire amende honorable en abandonnant ce projet au lieu de faire de cette question une affaire personnelle comme s'il s'agissait d'un affront à son autorité alors qu'il ne s'agit là que d'une question de gros bon sens et de réalisme bien terre à terre – en ne lâchant pas le morceau et en augmentant constamment la pression par tous les moyens intelligents et démocratiques possibles afin qu'il soit obligé, sous la pression de l'opinion publique, de renoncer définitivement à cette folie anti-environnemental et anti-démocratique qui est aux antipodes même du serment d'Hippocrate – qui dans sa version originale disait notamment « Je ne remettrai à personne du poison » et qui dans sa version moderne que tous les médecins canadiens s'engage à respecter depuis 1982 dit notamment  : « JE JURE de toujours avoir le courage de douter de moi-même et de ne jamais prendre, pour mes patients, le risque d'une erreur qui pourrait mettre leur santé en péril. »

Évidemment le maire Tremblay n'est pas médecin – raison de plus pour ne pas s'arroger le droit de prescrire à TOUTE la population de Saguenay un produit toxique si controversé que seulement 3% de la population du Québec doit encore subir aujourd'hui l'affront de voir son eau potable médicamentée de force avec un tel remède de charlatan. Mais il a le devoir moral et éthique de tout faire en son pouvoir pour éviter tout ce qui pourrait directement ou indirectement nuire à la santé des personnes dont le bien-être est sous la responsabilité de son administration.

Je ne peux en terminant que souligner et saluer bien bas le sens de responsabilité citoyenne des nombreuses personnes qui ont choisi de ne pas suivre la voie du moindre effort en s'impliquant activement dans la défense de la santé de leurs concitoyens et de la protection de l'environnement, deux valeurs fondamentales aujourd'hui pour la vaste majorité des gens qui refusent désormais de donner carte blanche à tous ceux dont les intérêts personnels et financiers prennent le pas sur les intérêts des autres autour d'eux.

Peut-être devrions-nous au fond remercier le maire Tremblay d'avoir eu l'inconscience de sortir ainsi les gens d'une certaine apathie confortable en leur jetant au visant une bonne dose d'insultes fluorées contre les plus élémentaires droits humains et démocratiques auxquels nous avons tous droit. Qui sait jusqu'où cet éveil populaire ira... Chose sûre, c'est le Québec tout entier qui est concerné dans cette affaire qui, de l'avis de plusieurs dont l'animateur Paul Arcand, sert de test afin de déterminer l'avenir de la fluoration au Québec. Si la ville de Saguenay fluore son eau, il y a fort à parier que bientôt d'autres municipalités au Québec emboîteront le pas. Sinon, cette erreur monumentale sera à jamais reléguée aux oubliettes aux côtés de toutes les autres erreurs qui jalonnent l'histoire du Québec. Du moins il faut l'espérer !

Bonne lutte!

Jean Hudon
L'Anse-Saint-Jean
http://www.earthrainbownetwork.com

Ce document est archivé au http://www.earthrainbownetwork.com/Archives2010/DernierDevelopmentsFluor.htm

BONNE nouvelle dans le dossier du projet de fluoration de l'eau de Saguenay
http://www.earthrainbownetwork.com/Archives2010/BonneNouvelleFluor.htm

Projet de fluoration de l'eau potable de la Ville de Saguenay - Ce serait une erreur monumentale !
http://www.earthrainbownetwork.com/Archives2010/FluorSaguenay.htm




From: David (xxxxxx@hotmail.com)
Subject: FW: Moratoire - Pétition
Date: 14 Feb 2010

Demande de moratoire sur la fluoration à Saguenay : Une pétition à faire circuler dans vos réseaux!

(Si vous connaissez des Saguenéens, invitez-les à signer, sinon à s'informer davantage sur la fluoration sur le site: http://qvq.ca/afq)

Merci!

amicalement,

David

Bonjour,

Vous avez certainement pris connaissance de l'évolution du DOSSIER-FLUOR à Ville Saguenay.

Notre excellente eau est en danger.

Le MORATOIRE est la seule façon démocratique et légale pour stopper l'entêtement du maire Tremblay voulant nous faire boire de force de l'eau fluorée. 

Pour nous aider à atteindre cet objectif, vous trouverez ci-joint une copie de pétition qu'il est essentiel que chacun d'entre vous se fasse un devoir sacré de signer et faire signer par vos proches. 

1. Utiliser votre réseau Internet (ou autre) pour faire signer vos amis,
2. Envoyer des copies de pétition à plus de monde possible.
3. Aller faire signer les gens dans des endroits publics : Centre d'achats, École, Université, Centre de personnes âgées, etc.

Dès que vous aurez fini vos pétitions, il s'agira de nous téléphoner (418-543-6292) et un membre de notre équipe se rendra à votre domicile pour la cueillir.

Nous devons absolument conserver notre excellente eau.

Amitiés!

Marcel Boivin
Président du Comité de stratégie pour un «Retour à la Démocratie »
Courriel : centredesant1@bellnet.com - Tél. : 418-543-6292
2060, Place Belvédère, Chicoutimi

P.S. S.V.P., communiquer avec votre Conseiller de quartier pour lui faire signer la pétition, ou du moins, qu'il vote « POUR LE MORATOIRE » lorsqu'ils se réuniront pour ce vote historique.

La victoire se rapproche…

CLIQUER ICI afin de pouvoir télécharger et imprimer une copie de cette pétition que vous pourrez ensuite photocopier et faire signer par le maximum de gens.




From: David (xxxxxx@hotmail.com)
Subject: La fabrication du consentement des Saguenéens
Date: 17 Feb 2010

"Consultation" sur la fluoration : LA FABRICATION DU CONSENTEMENT

Le Maire Tremblay explique dans ce reportage de TVA comment il soutirera le consentement de sa population.

VIDEO - http://medias.tva.ca/stations/cjpm/nouvelle/116221.wmv

Trouvé ici:
La fluoration de l'eau : un dossier en suspens
L'eau potable à Saguenay ne sera pas fluorée du moins pas tout de suite. Jean Tremblay recule et reconnaît que la population doit être informée. Il souhaite une campagne d'information. Campagne d'information que devrait tenir bientôt l'Agence régionale de la santé. Le maire s'engage ensuite à consulter ses citoyens. Un reportage de Sonia Lavoie.

Sa logique est la suivante (je parodie!):
"Si la population est en désaccord avec nos politiques, plutôt que de l'écouter et de la suivre, influençons-la, martelons la propagande, faisons pression sur elle jusqu'à ce qu'on obtienne enfin leur consentement! C'est ce qui fait la beauté de la démocratie: on peut maintenir l'apparence (illusoire) du libre-choix! Laissons croire aux citoyens qu'ils ont vraiment leur mot à dire dans la prise de décision, car si c'est ça qu'ils veulent, c'est ça qu'on va leur donner!"




Tiré de : http://lenonretour.blogspot.com/

9.2.10

Pour en finir avec le Roi (partie 1)

Je viens de lire un article dans le Quotidien, au sujet du débat sur la fluoration de l'eau à Saguenay. Notre maire, le très honorable Jean Tremblay, décide d'aller de l'avant avec le projet de fluoration de l'eau potable, sans faire de consultation publique comme il a été demandé par un groupe de citoyens.

Là, c'est assez. C'est littéralement la goutte d'eau qui fait déborder mon vase.

Je suis aussi contre la fluoration de l'eau. Mais ce qui me rend hors de moi, c'est que je n'aurai jamais de poids dans cette décision. N'importe quel imbécile peut donc décider de mettre n'importe quel produit chimique dans l'eau que je consomme, sans me demander la permission. C'est une blague?

Si moi j'ai la conviction profonde que le fluor, c'est mauvais? Si, selon l'information que je possède, le fluor est un déchet toxique, un rebut industriel, qu'on transforme en or? Moi je pense que les dosages sont incontrôlables, que nous en consommons déjà suffisamment, que le fluor cause la fluorose (chez 80% des enfants habitant dans une zone où l'eau est fluorée) et le cancer, que les recherches menées contre la fluoration se font retirer leur financement et ne sont jamais publiées, bref que tout ça n'est qu'une immense fraude politique et scientifique!! Entre autres.

Je refuse qu'on mette du fluor dans mon eau!
Je refuse qu'on prenne des décisions à ma place!
Je refuse qu'on m'empoisonne et qu'on empoisonne mes enfants sans mon consentement!!!

Quel poids a-t-on, finalement, comme citoyen?
Celui d'aller se plaindre?
Qu'est-ce que ça va changer?

Ce sera la même personne remplie de jugement qui coupe aussi facilement dans la culture que dans son gazon le dimanche après-midi, qui fait construire des tours d'ivoires bétonnées et silencieuses pour les vieux sourds dans le désert du centre-ville, le même qui a choisi d'investir dans l'Opéra à même nos poches, qui refuse de tenir un débat public lors des élections, l'intouchable, l'intassable, l'inclassable, l'innommable... Ce sera cette personne qui va balayer mon commentaire du revers de la main. Qui est-il donc? Avons-nous élu un roi??

En espérant qu'il boit de l'eau, rien que de l'eau, beaucoup beaucoup beaucoup d'eau, nous en aurons peut-être bientôt fini.

Alors, nous pourrons scander: Le roi est mort, vive le roi!

Publié par Marielle à l'adresse 20:29 1commentaires
http://tva.canoe.ca/stations/cjpm/nouvelle/20100216.html#116221


Le Bulletin Régional Saguenay-Lac-Saint-Jean
(...)Les critiques envers le maire apparaissent désormais plus générales, sérieuses et fondées, tout comme sont graves et nombreuses les charges démocratiques contre lui: silence électoral machiavélique devant l'inévitabilité et l'importance de la hausse de taxes, choix budgétaires inexpliqués et inexplicables, coûteuse fuite en avant judiciaire dans les dossiers de l'évaluation municipale et le congédiement de Bertrand Girard, guerre orgueilleuse et enfantine contre la Maison de la presse, absence de transparence dans l'affectation des derniers publics à Promotion Saguenay, manoeuvres antidémocratiques dans le choix des investissements municipaux, jeux de coulisses obscurs dans les dossiers de la salle de spectacle et de l'Opéra, imposition de la fluoration de l'eau potable, déclarations irrespectueuses contre des citoyens et des organismes légitimement impliqués dans des débats municipaux, etc, etc. Et enfin, surtout peut-être, absence complète d'une proposition politique qui pourrait inspirer les citoyens pour l'avenir de leur ville.
http://www.lbr.ca/article-4-13064.html




Radio-Canada, Mis à jour le 16 février 2010
Fluoration de l'eau potable - Les Saguenéens seront consultés

La Ville de Saguenay a décidé de tenir une campagne d'information sur la fluoration de l'eau, qui sera suivie d'une consultation publique.

Devant la réticence populaire, Saguenay a décidé de tenir une campagne d'information sur la fluoration de l'eau, qui sera suivie d'une consultation publique. Cette dernière ne sera toutefois pas un référendum au sens légal.

Le maire de Saguenay, Jean Tremblay, continue toutefois de défendre l'idée de fluorer l'eau potable. C'est pourquoi il a demandé aux autorités de la Santé publique de mener et de financer une campagne d'information pour convaincre les gens des avantages de la fluoration.

Le maire affirme que toutes ces procédures retarderont le dossier.

« Juste monter le programme. Après ça, le faire. Après ça, faire la consultation populaire. On se retrouve à la fin de l'année 2010 », dit-il.

Opposants insatisfaits

Le Mouvement pour un retour à la démocratie, qui est opposé à la fluoration, dit craindre une entourloupe. Marcel Boivin en est le porte-parole.

« Ça va être une consultation populaire dirigée juste dans un sens. Nous on voudrait avoir une consultation populaire après qu'il y ait eu une information très objective sur ceux qui sont pour la fluoration et ceux qui sont contre », affirme le porte-parole, Marcel Boivin.
Marcel Boivin déplore aussi que ce soit le maire, et non le conseil municipal, qui contrôle seul le débat.




Tiré de : http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2010/02/16/003-fluoration-gatineau.shtml

Gatineau : La fluoration reléguée aux oubliettes?

Mise à jour le mardi 16 février 2010

Tout indique que la question de la fluoration de l'eau à Gatineau sera abandonnée. La question controversée sera débattue à huis clos dans deux mois, mais déjà les positions semblent bien campées.

L'actuelle présidente de la commission Gatineau, Ville en santé, Denise Laferrière, n'est pas favorable au projet, tout comme le président de la commission de l'environnement, Alain Riel.

Le conseiller Pierre Philion, qui a fait de la fluoration de l'eau une priorité lorsqu'il présidait la commission Gatineau, ville en santé, se dit déçu.(...)




From: David (xxxxxx@hotmail.com)
Subject: Sur la "consultation" + 2 commentaires sur Cyberparesse
Date: 18 Feb 2010

Quelques mots clés à retenir dans la joute verbale contre la fluoration (à Saguenay comme ailleurs).

"L'infantilisation du peuple, le maternage gouvernemental" (source: Fluorer ou éduquer? par Myriam Ségal)

On pourrait aussi parler d'obscurantisme (Parlez-en au Maire Jean Tremblay! Dieu sait que, dans son cas, ce mot prend une signification toute particulière...)




Vous trouverez, à la suite de ce commentaire que j'ai écrit (publiée sur le site des "7 du Québec"), une lettre du Saguenéen Mathieu Bisson. Une lettre qui est super bien écrite et qui fait vraiment le tour de la question (un vrai tour de force!).

J'ajoute une autre lettre de Caroline Roy qui vient juste d'être publiée, il y a moins d'une demi-heure... Elle ne mâche pas ses mots et encourage le Québec en entier à se mobiliser contre cette "patate chaude et vénéneuse"! Puissant!

Le Maire de Saguenay a finalement décidé de tenir une "consultation" et de reporter la fluoration à plus tard. La grogne populaire le pousse à trouver une façon de convaincre des bienfaits de la fluoration. C'est là que la Direction de la Santé publique intervient, pour marteler la propagande dans nos petites têtes.

Ce qu'il faut absolument comprendre, selon moi, c'est que cette "consultation" sur la fluoration ne doit pas être confondue avec l'exercice du libre-choix démocratique. Un consultation dont la question est "doit-on fluorer l'eau de la ville" est en fait une consultation éminemment anti-démocratique. Pourquoi? Parce que ça revient, au fond, à poser la question suivante : "êtes-vous d'accord pour qu'on vous enlève vos droits et libertés?" Pensez-y un instant. Le fait de fluorer l'eau potable de toute une ville, même après une "consultation populaire" ayant toutes les belles apparences d'un exercice démocratique, cela revient en fait à imposer à toute la population uniformément, sans exception, d'abandonner complètement leur libre-choix de boire une eau sans fluor, si tel est leur choix. L'eau sera fluorée pour tout le monde, même pour ceux qui veulent boire une eau sans fluor. La vraie question est : "êtes-vous d'accord pour enlever à la population leur droit de choisir de ne pas boire une eau fluorée?" Une telle consultation est un leurre très dangereux, une arnaque, une aberration totale. Une telle "consultation" prend l'apparence de l'exercice démocratique du libre-choix pour mieux nous enlever, "en douce", nos droits et libertés au niveau de l'approvisionnement en eau!

Chers citoyens de Saguenay, tel est le but du ministre de la Santé publique et du sinistre Maire Tremblay: vous faire croire que c'est vous qui prendrez la décision à la fin, alors que, dans les faits, dire "oui à la fluoration" c'est dire "non aux droits et libertés individuelles". Ce qui ne saurait, en aucun cas, être acceptable dans une société libre et démocratique comme la nôtre (l'est-elle vraiment, dans un tel cas?). La consultation servira à maquiller et embellir une mesure dangereusement liberticide, ce qui devrait, en temps normal, être impensable dans une société libre et démocratique. Je le répète: c'est très simple, cette consultation offrira aux Saguenéens le choix de se faire retirer, collectivement et définitivement, leur droit individuel d'avoir accès à une eau potable la plus saine et la plus pure possible, si tel est leur choix. Une fois que l'eau sera fluorée, nul n'aura le choix: vous boirez tous une eau fluorée, à moins que vous ayez les moyens ($$$$) d'acheter une eau en bouteille (idéalement une eau distillée) ou de vous procurer un dispendieux filtre à osmose inversée. Faire bouillir l'eau ne vous sera d'aucun secours. Les filtres "Brita" vendus dans les épiceries et chez Wal Mart, oubliez ça! Ça n'enlève pas le fluor dans l'eau.

Autre point important: si la question était posée de façon honnête et transparente dans une telle consultation, elle ne devrait pas demander: "voulez-vous du fluor dans votre eau potable?". Rappelons que ce fluorure artificiel, inorganique, qui est ajouté à l'eau n'a rien à voir avec le fluorure naturel qu'on retrouve dans l'eau des lacs et des rivières de tous les continents, puisque les fluorures organiques les plus communs sont le fluorure de calcium et le fluorure de magnésium, qui sont beaucoup moins toxique et présents à de très faibles concentrations! La vraie question c'est : "voulez-vous rendre votre eau potable impropre à la consommation en y ajoutant de l'acide fluorosilicique d'origine industrielle, contaminé par des métaux lourds, de l'arsenic, du plomb, du mercure, du cadmium, du phosphore, des sulfates et des isotopes radioactifs, et provenant des résidus toxiques concentrés extraits des déchets polluants des industries d'engrais phosphatés?"

Si la question était posée de manière aussi claire et honnête, vous pouvez être sûr que le projet de fluorer l'eau potable ne passerait pas!




Plus de détails:

"Soupe synergique

L’acide fluorosilicique est également contaminé par des traces d’arsenic, de cadmium, de mercure, de plomb, de sulfates, de fer et de phosphore, sans oublier les radionucléides. Certains contaminants peuvent potentiellement réagir avec les radicaux libres de l’hexa-fluorosilicate. Ils pourraient également agir comme complexes de coordination donnant, en solution, des ions complexes. L’action biologique et les propriétés toxico-cinétiques de ces ions complexes sont inconnues.
(...)
Contrairement aux prétentions des promoteurs, ce produit n’est pas du "fluor" ni du "fluorure" : il s’agit plutôt d’un concentré de matières polluantes. Le fluorure ne représente en fait que 19 % du total des polluants récupérés.
(...)
Lorsqu’ils promeuvent l’utilisation d’un concentré de matière polluante, l’ADA, les agences fédérales et les industriels oublient de mentionner qu’il s’agit d’une substance radioactive. Dès que de l’uranium est trouvé à l’état naturel minéral, une panoplie d’autres radionucléides est toujours retrouvée dans la matière minérale, à divers niveaux de désintégration radioactive. L’uranium, qui avec tous ses produits de désintégration, se trouve initialement dans la roche phosphatée, va donc ensuite se retrouver dans l’acide fluorosilicique et dans les fertilisants phosphatés.
(...)
Dans des communications écrites avec l’auteur de cet article, le fonctionnaire Joseph A. Cotruvo du Bureau de l’eau potable de l’EPA (EPA Office of Drinking Water) et le technicien en fluoration Thomas Reeves du Service de santé publique ont tous deux reconnu la présence de radionucléides dans l’acide fluorosilicique.
(...)
Ainsi, l’eau potable fluorée avec de l’acide fluorosilicique contient du radon, libéré à chaque étape de la désintégration radioactive du polonium. Plus le concentré de matières polluantes est ‘frais’, plus la quantité de polonium est élevée.
(...)
Tant que la quantité de contaminants ajoutée à l’eau potable (incluant les radionucléides dans l’acide fluorosilicique) n’excède pas les limites établies dans le Programme d'approvisionnement en eau potable (Safe Drinking Water Act), l’EPA ne voit aucun problème avec l’utilisation de n’importe quelle matière contaminée utilisée pour le traitement de l’eau de consommation.

Source : http://www.qvq.ca/afq/Articles/phosphates.htm

Le fluorure et la filière des phosphates
par George C. Glasser  

George Glasser est un écrivain basé en Floride dont les articles ont été publiés dans Newlife, Whole Life Times, Sarasota ECO Report et Tampa Tribune.

Note d'AFQ: Au Québec, le fluorure ajouté à l'eau potable est constitué d’acide hexa-fluorosilicique (H2SiF6). D'où provient cette substance ?

Nous savons que le fluorure ajouté à l'eau potable de Québec et de Toronto provient des mines de phosphate de la Floride. Nous avons obtenu la confirmation que le producteur de phosphates Cargil le vend à Lucier Chemical Industries de Jacksonville en Floride, producteur de l'agent de fluoration qui sera acheminé jusqu'au Québec par l'entremise de la compagnie Brentag. Or, aux États-Unis, cette même substance est utilisée par les villes pour la fluoration de l'eau et elle est extraite à partir des filtres épurateurs anti-pollution installés dans les usines d'engrais phosphaté de la Floride. Il s'agit en fait d'un concentré de matières polluantes toxiques qui sont recyclées pour la fluoration de l'eau potable. Autrefois déchet hautement toxique pour l'environnement, cette substance est désormais appelée 'formule améliorée de fluorure'.

Voyez quelques photos de l'industrie des phosphates en Floride : Cliquez ici.
Cet article a été publié dans le magazine Earth Island Journal.
Adaptation française : Action Fluor Québec http://www.cyberpresse.ca/le-quotidien/opinions/201002/17/01-952576-avec-ou-sans-fluor.php

Publié le 17 février 2010

Avec ou sans fluor?

Votre Opinion - Le Quotidien

Depuis que le projet de fluoration d'eau potable à Saguenay a été annoncé, à la mi-janvier, par la mairie, des citoyens ainsi que divers regroupements font entendre leurs voix afin de manifester leur mécontentement face au projet, alimentant une polémique qui en surprend plusieurs, à commencer par Jean Tremblay lui-même. Mais est-ce si surprenant?

Parmi les principaux groupes qui s'opposent au projet de fluoration de l'eau à Saguenay, la Coalition sans fluor de Saguenay (CSF02) suscite le débat auprès des médias et de la population en s'appuyant sur trois principes directeurs: 1) le principe de précaution; 2) l'eau est un patrimoine commun dont la qualité, la pureté et l'accessibilité doivent être préservées; et 3) le respect des droits et libertés fondamentaux.

Le principe de précaution

Julie Lebnan, membre porte-parole de la CSF02, affirme que l'application du « principe de précaution » est de rigueur dans ce dossier étant donné la controverse entourant la fluoration de l'eau au sein de la communauté scientifique. Bien que les études mentionnent les bienfaits de ce traitement sur les dents, il y en a davantage qui rapportent les effets néfastes sur la santé. Il n'est d'ailleurs pas nécessaire d'être un scientifique pour détecter une contradiction dans le fait de vouloir fluorer l'eau pour prévenir la carie alors que tous les tubes de dentifrice contenant du fluor portent la mention « ne pas avaler »...

Selon plusieurs spécialistes, le fluor n'a qu'une action topique et non systémique. En d'autres termes, le fluorure n'agit que s'il entre en contact avec la dent, il est donc inutile d'en avaler. Conséquemment et de manière logique, si le fluor est ingéré, il agira nécessairement sur le reste de l'organisme et c'est ici que les scientifiques interviennent.

Pour ne donner qu'un exemple, un rapport de 450 pages publié en mars 2006 par l'Académie nationale des sciences des États-Unis, confirme que les niveaux autorisés de fluorure dans l'eau potable peuvent engendrer une surdose et qu'ils contribuent à une augmentation des taux de fracture des os, de dommage aux dents et aux articulations (arthrite). Dans ce même rapport, on admet également que l'eau fluorée est possiblement liée à des troubles neurologiques (QI réduit chez les enfants, démence, syndrome de Down, maladie d'Alzheimer), du système endocrinien (glandes thyroïde et pituitaire), du système immunitaire (affecte la moelle des os, là où sont produites les cellules immunitaires), du système digestif, de l'appareil génital, de organes internes (foie et reins), et qu'elle pourrait exacerber les effets synergiques de l'aluminium et du fluorure, le diabète et le cancer. 

Un patrimoine universel à préserver

Les enjeux liés à la fluoration sont non seulement reliés à la santé, mais également à l'environnement, puisque seulement 1% de toute l'eau fluorée sera consommée, le reste étant déversée dans l'environnement. Or, il est intéressant de savoir que la Loi canadienne sur la protection de l'environnement classe le fluorure comme produit chimique « persistant », « biocumulatif » (qui s'accumule dans l'organisme) et « toxique ». Environnement Canada le classe comme « déchet dangereux » et Transport Canada, en tant que « marchandise dangereuse ». Selon toute logique, si le fluor (ou fluorure) est considéré comme un polluant toxique pour l'eau, l'air et la terre, comment se fait-il qu'il ne soit pas considéré comme un polluant pour le corps? (Le contre-argument étant ici que la quantité soit si infime qu'elle ne peut avoir d'effet néfaste sur la santé, ce qui contredit l'effet « biocumulatif » du fluorure).

Il y a donc tout un pan du mouvement contre la fluoration composé de groupes environnementaux, dont le Comité de l'environnement de Chicoutimi au Saguenay et certains professeurs en environnement de l'UQAC, dont Nicole Huybens. Celle-ci s'est ainsi prononcée publiquement dans une lettre au Quotidien (le 3 février) intitulée « C'est prendre un canon pour tuer une mouche »...

Les droits et libertés sous la menace des interventions publiques

Nos élus exécutent unanimement, ce qui ne veut pas nécessairement dire démocratiquement, le programme de la Direction de la santé publique visant à fluorer l'eau potable de 50% des villes du Québec d'ici 2012. Il faut dire que bien que la décision leur incombe, le choix est loin d'être partagé dans l'ensemble des villes du Québec. Montréal et Québec ont rejeté la fluoration de l'eau potable, à l'instar de 98% des pays d'Europe. N'oublions pas que d'un point de vue éthique, le fluorure est ajouté à l'eau pour traiter les gens. Il s'agirait donc d'un médicament que tous ceux qui boivent sont forcés d'ingérer, ce qui contrevient à l'éthique médicale et viole la Charte des droits et libertés. L'enjeu du libre choix est soulevé à nouveau, comme il l'a été en automne dernier concernant la vaccination massive lors de l'épisode pandémique (ce pour quoi l'OMS a été sévèrement critiqué après coup).

C'est à partir de ces préoccupations que la CSF02 réagit, en dénonçant le fait que ce dossier n'a fait l'objet d'aucune consultation publique, qu'il était absent de la campagne électorale de Jean Tremblay lors des élections en novembre dernier et que le Conseil municipal (autant que la Direction de la santé publique) ignorent complètement et délibérément les études qui désapprouvent la fluoration. Bref, nous sommes en présence d'un dialogue de sourd. Un sujet aussi controversé devrait pourtant attirer davantage l'attention des citoyens.

Selon Mme. Lebnan, porte-parole de la Coalition « il faut miser sur l'opinion publique pour contrer le projet. »

Des alternatives viables

Cette dernière souligne également qu'il existe d'autres moyens accessibles et qui peuvent permettre aux gens de prendre leur santé en main (au lieu que ce ne soit le système public qui le fasse à leur place). Par exemple, la sensibilisation et l'éducation à une saine alimentation (éviter le sucre et avoir des apports suffisants en vitamines et en minéraux) peuvent inciter la population à avoir une meilleure hygiène dentaire et permettre de mieux cibler les personnes à risque.

La fluoration de l'eau est un moyen obsolète et non-éthique pour améliorer la santé dentaire d'une population: médicamenter l'eau avec ce produit toxique expose les citoyens à des risques trop importants en matière de santé pour ne pas s'opposer à un tel projet.

Mathieu Bisson
Saguenay




Tiré de : http://www.cyberpresse.ca/le-droit/opinions/votre-opinion/201002/18/01-952864-une-patate-chaude-et-veneneuse.php

Publié le 18 février 2010

Une patate chaude et vénéneuse

Le débat de la fluoration de l'eau publique a assez duré (« C'est un débat de santé, pas un débat municipal - Bureau «, LeDroit, 17 février). Il est temps que les citoyens de partout au Québec se mobilisent pour se protéger de façon collective contre cette pratique médicale controversée.

Qu'est-ce qui est vraiment en jeu dans ce dossier : des intérêts financiers, des ego politiques mal placés ou les caries dentaires ? Il faut saluer la prise de position de la Coalition Eau Secours ! qui souhaite obtenir une position du gouvernement du Québec en vue d'interdire la fluoration à l'échelle de la province. La fluoration de l'eau publique est un enjeu public sérieux qui nous concerne tous. Cette pratique est dangereuse pour la santé, l'environnement et les droits civiques. Les citoyens informés ne baisseront jamais les bras à ce sujet.

Caroline Roy
Gatineau




From: David (xxxxxx@hotmail.com)
Subject: FW: boues de l'ALCAN à Saguenay
Date: 18 Feb 2010

Sur les boues toxiques de l'ALCAN au Saguenay...

Reçu d barakagaia@yahoo.ca
Subject: Re: Sur la "consultation" + 2 commentaires sur Cyberparesse

Voici ce qu'un mec vient de m'envoyer, ça pourrait t'intéresser dans le cadre de cette lutte contre mini-me Tremblay de Saguenay :

Sûrement que M Jean Tremblay travaille pour Rio Tinto Alcan.... avec tous les rejets de fluor que ces alumineries provoquent... Rappelons-nous, le déversement de boues rouges en 2007... « Ça ne restera pas là, je vous le promets » bla bla ! Aujourd'hui, en 2010, rien n'a été fait et Alcan est entrain d'acheter tous les médecins au Saguenay (Source : Mon père est dans le syndicat)... À cet effet, je ne sais pas si tu as déjà vu ce lac de boues rouge, situé sur une colline... entouré de champs de culture à proximité (moins de 1500 mètres) qui se servent dans la nappe phréatique... N'essaie même pas d'y aller.... je me suis fait arrêter par la police de l'Alcan lors de ma visite... Tu devrais voir, tout est mort autour !

Félicitation pour ton émission

Carl Simard B.Sc. Urb.
de Granby originaire du Saguenay !




Réponse de Jean Hudon :

Merci David de toutes ces intéressantes nouvelles reçues depuis quelques jours.

En passant si tu veux voir l'étang de sédimentation principal de Rio Tinto Alcan (j'ignore si c'est celui dont parle Carl Simard ci-dessus), il suffit d'aller au http://maps.google.com/ et de coller 48° 24' 59.50" N 71° 8' 50.86" W dans l'espace de recherche au haut de la page. On peut ensuite zoomer dedans. Cette plaie ouverte dans le paysage (qui existe depuis les années 50) est entourée de quartiers résidentiels et tout cela ressemble passablement, vu des airs, au gâchis causé par l'exploitation des sables bitumineux en Alberta... On se dit en voyant cela que le Québec n'a vraiment pas de leçon à donner à l'Alberta...

On peut aussi voir des photos et en apprendre pas mal sur une autre dégeulasserie dont j'ignorais tout jusqu'ici dans l'article Des nouvelles du lac de boue rouge d’Alcan - il faut coller 48° 20' 38.55" N 71° 12' 10.47" W au http://maps.google.com/ et cliquer sur "Recherche Google Maps" pour le voir. Ça lève le coeur de voir ce désastre écologique permanent...

Il m'a été difficile en premier de trouver se l'info sur les risques potentiels associés à de tels étangs de sédimentation. Je n'ai rien trouvé en français jusqu'ici relativement à l'étang de Jonquière.

Mais en anglais j'ai trouvé ceci:

http://www.redmud.org/Disposal.html

Comme on l'explique de tels bassins doivent aujourd'hui être dotés d'une membrane polymérique (en plus des digues d'argile) afin d'empêcher les résidus de bauxite de pénétrer dans la nappe phréatique. Il faut présumer que celui de Jonquière en est doté... mais ce n'est manifestement pas le cas de l'ancien site (le lac rouge) près du Lac kénogami.

Ce qui n'empêche pas les déversements "accidentels" de temps à autre dans l'environnement ce qui semble se produire régulièrement, dont celui de 2007 qui a laissé échapper (volontairement?) plus de 1,8 millions de litres de soude caustique (le produit à la base du Drano avec un PH de 12 à 14 ! ce qui est extrêmement corrosif) en à peine 4 heures....

Déversement de 2007 de boues rouges de Rio Tinto dans le Saguenay (1er SEPTEMBRE 2009)
http://ucl-saguenay.blogspot.com/2009/09/deversement-de-2007-de-boues-rouges.html
On pu en apprendre davantage hier, sur le déversement de boues rouges (dérivé de la production d'alumine, composé de bauxite et de soude caustique) du 6 avril 2007 survenu aux installations de Rio Tinto à Jonquière. Grâce à la loi sur l'accès à l'information, Radio-Canada a pu mettre la main sur une copie du rapport d'enquête et un journaliste a publié hier un article, Des boues rouges en millions de litres, plutôt éclairant sur le déversement. On apprend que le ministère de l'environnement a estimé:"à au moins 1,8 millions de litres la quantité de boues rouges que Rio Tinto Alcan a laissé échapper de ses installations de Jonquière lors de cette journée".Il se serait passé 4 heures entre l'émission d'une alarme sur le ph élevé et la fermeture des vannes.Le rapport d'enquête signale également certaines obstructions à l'enquête du monopole minier:"lors de l'investigation du ministère, Rio Tinto Alcan et ses avocats ont occasionnellement restreint l'accès aux installations, placé des documents sous scellé et limité les questions posées aux témoins."En juin, Rio Tinto, qui a refusé de faire connaître la quantité déversée, s'est vue obligée à payer une amende de 185 000$ pour le déversement. Prenons nos calculatrices, 185 000$ divisé par 1 800 000 (au moins) Litres de boues rouges égal combien de dollar d'amende par 1 litre de boues rouges déversés? 10,26¢/le litre déversé!! Un lecteur de l'article fait un comparatif sur la somme:"Effectivement $185 000 d'amendes c'est très peu pour une compagnie dont le bénéfice net pour la période de six mois terminée le 30 juin dernier s'est établi à 2,45 milliard de dollars US. C'est comme si vous imposiez une amende de $18.50 à une personne qui gagne $49 000 par année, pas une grosse punition."Ce n'est pas du tout le dernier déversement rendu public aux installations de Rio Tinto, un an plus tard, le 20 août 2008, avait lieu un deuxième déversement de boues rouges. Le 14 avril, était rapporté sur ce blog, un autre déversement, de 600 litres de soude caustique, le 11 avril 2009.

Un des commentaires à l'article...

Des boues rouges en millions de litres (31 août 2009) http://www.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2009/08/31/003-boues-rouges.shtml
"Tout cela ne fait que prouver à quel point les Québécois ne sont vraiment pas Vert. On se frotte les mains car on a des centrales électriques mais si on ne les avait pas nous ferions partie des grands pollueur de cette planète et même pire. En conclusion, le Québec traîne la patte et on fait encore pire en offrant nos ressources naturelle à des entreprises pour créer de l’énergie et pour polluer. Imaginez, on a de la difficulté encore à évaluer le prix d’un compteur d’eau. Normalement, on devrait déjà être rendu à obliger tout rejet d’une entreprise à être évalué. S'il faut un si gros rejet pour en parler imaginez tout ce que vous ne savez pas."

J'ose à peine imaginer le désastre qui a dû survenir lors du déluge en 1996

Il y a un excellent texte qui donne tous les détails sur les méfaits environnementaux de l'Alcan... J'en inclus un extrait:

80 ans de dictature industrielle - Avec plein de photos révélatrices du nombre d'oiseaux qui amerrissent dans ce cloaque toxique à ciel ouvert bourré de produits hautement corrosifs.
http://empire.lemultiblog.com/80-ans-de-dictature-industrielle-16.php
L’ineffable conséquence de la pollution chimique - En octobre dernier, ma copine et moi sommes allés sur les terrains privés de la société Alcan (référer à la carte en pièce jointe pour la localisation) afin de vérifier certaines rumeurs sur la présence massive d'oies et de canards à proximité d'un lac de boue rouge alimenté par l’usine Vaudreuil d’Arvida (Saguenay, QC). Quelle ne fut pas notre surprise de constater que des milliers de spécimens de la faune aviaire «pataugeaient» dans ce gigantesque réservoir de produits chimiques. Il faut prendre le temps ici de spécifier que le dépotoir en question est un immense lac artificielle , véritable dépotoir chimique sans équivalent au pays. (N.B. Photos supplémentaires en bas de page et video téléchargeable) Exploité depuis les années 50, ce site accueille les résidus de la production d'aluminium (soude caustique, oxyde de fer, fluor, lithium, etc.). Ce dernier est presque laissé à l'abandon par la compagnie Alcan; mis a part de longs tuyaux faisant près de 9 kilomètres qui relient directement le complexe Alcan d'Arvida au réservoir et qui déverse en permanence sa liqueur toxique. Le lac est à ce point chimique, qu'un homme ne pourrait y survivre bien longtemps (comme l’indique les multiples pancartes d’avertissement, les matières corrosives du lac de boue peuvent entraîner des brûlures graves – voir photos). L'air empeste sur les pourtours de ce gigantesque réservoir de soude caustique et la végétation ravagée donne l'aspect d'un paysage martien. Détrompez-vous, ce lac est très peu connu des gens de la région bien que des véhicules tout-terrains y circulent allégrement. Une véritable loi du silence plane sur l'existence de ce dernier, mais plusieurs en connaissent l'emplacement. Les motoneigistes l’appellent le lac qui ne gèle pas… IL N'EST PAS ACCEPTABLE QUE LA COMPAGNIE ALCAN LAISSE DES CANARDS ET DES OIES VENIR SE POSER SUR CE LAC. Ces pauvres bêtes n'ont pas conscience de l'endroit où elles se trouvent mais par contre, c'est nous qui mettons par la suite ces canards dans notre assiette…
(...) Risques de contamination On observant la carte ci-jointe, remarquez le nombre de cours d’eau importants et leurs nombreux tributaires qui se trouvent à proximité du lac de boue rouge… Ce qui signifie que cet immense réservoir chimique représente aussi un risque de contamination en cas de pluies diluviennes comme celles du déluge de juillet 1996, d’autant plus que le lac se trouve sur un plateau…
(...) DES FAITS SUR L’USINE ALCAN - L'Usine Alcan Vaudreuil d'Arvida, 1er pollueur au Canada Pollueur-produits toxiques. L'Usine Alcan Vaudreuil où l'on fait le raffinement du bauxite, à Jonquière, au Québec, fut celle rejetant la plus grosse quantité de produits chimiques désignés toxiques par Environnement Canada, selon la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (LCPE). L'Usine Vaudreuil a évacué 10 163 062 kg de produits toxiques en 2001, y compris plus de 10 millions kg de fluorure de calcium dans un site d'enfouissement sur place. Le fluorure de calcium peut irriter les poumons et causer des changements osseux que l'on appelle la fluorose. L'usine a également évacué 3 236 kg de benzoapyrène cancérogène dans le site d'enfouissement. (Source : http://www.pollutionwatch.org/pressroom/releases/20030619-f.jsp) CLIP

Autres ressources :

Selon Wikipedia...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydroxyde_de_sodium
L'hydroxyde de sodium (qui devient de la soude caustique une fois dissolu dans de l'eau) réagit violemment avec l'eau en quantité appréciable seulement, risquant ainsi de provoquer des éclaboussures dangereuses. Lorsque mélangé avec de l'eau, la température du mélange augmente jusqu'à atteindre une température proche de celle du point d'ébullition de l'eau, soit 100 °C. La soude caustique est irritante et corrosive pour la peau, les yeux, les voies respiratoires et digestives. Elle doit être manipulée avec des gants, des lunettes de protection et une protection des voies respiratoires. En cas de contact avec la peau, rincez abondamment avec de l'eau et consultez un médecin. En cas d'ingestion accidentelle, il ne faut pas faire vomir. Enfin en cas de contact avec les yeux il faut rincer abondamment pendant au moins 20 minutes sous l'eau courante et ensuite consulter un médecin. Effets sur l'environnement - La soude caustique augmente le pH des cours d’eau, représentant ainsi une menace potentielle pour la faune et la flore aquatique. (..) La soude caustique s'infiltre dans la terre, peut nuire a l'agriculture comme à l'environnement des végétaux, des minéraux et des animaux proches ou lointains (rivière, fleuve, nappe phréatique).

Portrait régional de l’eau: Saguenay–Lac-Saint-Jean
http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/regions/region02/02-saglac(suite).htm
(...) 4.4 Problèmes de contamination - Plusieurs sources potentielles de contamination sont présentes sur le territoire. Certaines activités industrielles, municipales et commerciales ont affecté la qualité de l’eau souterraine dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Ces activités sont principalement associées aux dépôts de matières ligneuses, à certains lieux d’élimination de déchets et aux aires d’entreposage de résidus de procédés industriels. À cet effet, l’élimination des résidus tels la brasque, les déchets solides, la boue rouge, le gypse, le coke sous-calciné et autres produits provenant des activités de la Société d'électrolyse et de chimie Alcan Limitée ont affecté localement la qualité de l’eau souterraine. Les lieux qui ne sont plus exploités ont été restaurés afin de limiter la contamination des eaux de surface et des eaux souterraines. Pour les lieux exploités, des mesures ont été prises afin de diminuer l’impact sur les eaux de surface et les eaux souterraines.

NOTE: On y voit aussi que l'usine de Jonquière de RioTinto Alcan rejette en moyenne chaque jour 63 005 mètres cube d'eau dans la rivière Saguenay après avoir subi seulement un traitement Primaire et une neutralisation du pH. Pour ce qui est de leurs rejets dans l'air que tout le monde respire...

Faits saillants de la pollution au Québec
http://pollutionwatch.org/pressroom/factSheetData/PollutionWatch%20Quebec%20Overview%202003%20FRENCH-%20FINAL.pdf
(...) Les installations de l’Alcan en tête des rejets atmosphériques déclarés au Québec. L’usine Alcan d’Alma a déclaré en 2003 les plus importants rejets de produits toxiques combinés (tels le mercure et le plomb) et des principaux contaminants atmosphériques (à l’origine du smog) et ce, pour l'ensemble de la province en 2003, soit (69,313,840 kilogrammes). L’Aluminerie de Bécancour s’est classée en deuxième place, la Fonderie Horne de Noranda Inc. s’est classée troisième, l’usine Alcan d’Arvida s’est classée quatrième et l’Aluminerie Alcoa de Baie-Comeau s’est classée cinquième. CLIP

Que dire de plus?...

Jean




From: David (xxxxxx@hotmail.com)
Subject: fluor saguenay gatineau 19 fev 2010
Date: 19 Feb 2010

Quelques nouvelles en vrac et un extrait d'émission de radio internet (choq.fm):

SAGUENAY:

AUDIO - ÉMISSION L'AUTRE MONDE 06 - Les "bienfaits" de la fluoration de l'eau - Un mythe à la peau dure
L'animateur François Marginean réfère à un article qui se trouve ici: Le problème de la fluoration de l'eau au Québec (et les derniers développements récents)

[Paul] Arcand va jusqu'à dire que la nouvelle formule pourrait même avoir des avantages pour l'information régionale. « J'ai appris hier, de passage au Saguenay, qu'il y a là-bas un projet pilote du gouvernement sur la fluoration de l'eau pour l'étendre éventuellement à l'ensemble de la province. C'est une nouvelle régionale qui peut avoir un impact national. Ça permet de sortir de la région un dossier qui, autrement, n'aurait peut-être pas eu le rayonnement suffisant. » -- Tiré de Paul Arcand: « L'espace local sera respecté » au
http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/arts-spectacles/201002/19/01-953202-paul-arcand-lespace-local-sera-respecte.php




Tiré de : http://www.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2010/02/18/005-fluoration-eau-lac-st-jean.shtml

28 février 2010

Fluoration de l'eau : Pas une priorité au Lac-Saint-Jean

Les maires des villes du Lac-Saint-Jean affichent beaucoup de prudence dans le dossier de la fluoration de l'eau potable.

S'ils préfèrent pour l'instant laisser Saguenay débattre seule du dossier, certains croient qu'ils devront nécessairement analyser si oui ou non la fluoration est souhaitable pour leurs citoyens.
Le maire d'Alma, Marc Asselin, dit que le débat soulève beaucoup de questions, mais que la fluoration n'est pas pour lui une priorité.

« J'ai été six ans au niveau des travaux publics. Je n'ai jamais eu de demandes de la part des ministères pour fluorer notre eau. On a un système de filtration d'eau qui est exceptionnel », affirme-t-il.

À Roberval, on a cessé de fluorer l'eau depuis la mise en service de la nouvelle usine de filtration, en 1993.
« Moi je pense qu'il y a peut-être d'autres moyens actuellement. La fluoration ne fait pas partie de mes priorités », indique le maire, Michel Larouche.

À la Conférence régionale des élus, le président et maire de Dolbeau-Mistassini, George Simard, juge qu'il appartient à chaque ville de décider.

« Est-ce qu'on ne devrait pas prendre les devants puis demander à nos gens de nous faire un rapport par rapport à cette situation-là ? Puis on verra », commente-t-il.

À Saint-Félicien, le maire, Gilles Potvin, prévoit que sa ville devra tôt ou tard elle aussi analyser le dossier de la fluoration.




Tiré de : http://www.cyberpresse.ca/le-quotidien/le-quotidien-du-jour/201002/18/01-952895-fluoration-pour-une-campagne-equitable.php

Fluoration: pour une campagne équitable

18 février 2010

Coordonnateur de l'organisme, Yves Gauthier a fait parvenir une lettre à la présidente et directrice générale de l'Agence de santé et des services sociaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Martine Couture, afin de s'assurer que la population saguenéenne aura droit à toute l'information relative à la fluoration de l'eau.

Cette lettre fait suite à la décision du maire de Saguenay, Jean Tremblay, de se tourner vers une consultation publique avant de prendre une décision finale sur ce dossier.

«Si cette démarche a effectivement lieu, il est fondamental que les deux côtés de la médaille soient présentés. Il faut que toute l'information soit transmise à la population et non seulement la position favorable privilégiée par la Santé publique. Car il existe des études qui soulèvent des préoccupations importantes sur la question de la fluoration de l'eau. La population est en droit de les connaître, si on veut que le citoyen prenne une décision éclairée», note Yves Gauthier.

Ce dernier demande aussi aux dirigeants de l'Agence de santé de fournir des budgets aux opposants à la fluoration afin d'éviter que la campagne d'information soit biaisée.

«Il faut que ce soit équitable. Sans une contribution, la lutte sera inégale. Le financement de la santé publique provient d'ailleurs de nos taxes. Nous sommes donc justifiés de présenter une telle demande. Nos taxes ne doivent donc pas servir à faire valoir les arguments en faveur, mais aussi ceux contre la fluoration de l'eau», de dire M. Gauthier.




Tiré de : http://www.lapige.qc.ca/tcm/index.php?option=com_content&view=article&id=849:les-opposants-au-fluor-craignent-la-propagande&catid=13:derniere-heure

Les opposants au fluor craignent la propagande

Marie-Ève Dumont
Les opposants à la fluoration de l’eau craignent que la sensibilisation faite par l’Agence régionale de la santé devienne une campagne de propagande et résulte par une consultation bidon

«On a demandé un moratoire et ce qu’on obtient c’est une campagne pour nous faire rentrer l’idée par la gorge aux frais des contribuables. Les conseillers n’ont plus rien à dire, c’est Jean Tremblay qui décide tout, on a plus de démocratie», s’insurge Marcel Boivin, citoyen luttant contre la fluoration.
 
La porte-parole de la Coalition Sans Fluor 02, Josée Séguin, abonde dans ce sens, mais y voit quand même une possibilité pour défendre son point. «La bonne nouvelle est que nous avons du temps pour faire des campagnes de notre côté afin de montrer aux gens que le fluor est toxique à long terme. Par contre, nous n’avons pas autant de moyens que l’Agence, ce qui pose un véritable problème», souligne Mme Séguin.
 
Mme Séguin déplore le manque de transparence du maire face au dossier et se demande pourquoi il souhaite tant à fluorer l’eau de la ville. «On se demande si le maire a pas des intérêts là-dedans, pourquoi il tient autant à voir le projet se réaliser maintenant ? Il veut assurer l’hygiène dentaire de la population, mais il ne pense pas aux risques de cancer à long terme», précise-t-elle.

Des études à l’appui

Le ministre de l’Environnement du Québec a publié en 1979, un livre rouge qui démontre les problèmes que créent le fluor et les risques de cancer qui y sont reliés. Un moratoire a même été établi à ce moment pour empêcher la fluoration des eaux du Québec. «De plus, un comité de haute instance en santé aux États-Unis travaille sur les effets du fluor sur la santé. Il serait peut-être intéressant de connaître les résultats de ces études avant de prendre une décision», conclut Mme Séguin.




Tiré de : http://www.cyberpresse.ca/le-quotidien/opinions/201002/18/01-952948-de-largent-mal-depense.php

COURRIER DES LECTEURS: 18 février 2010

De l'argent mal dépensé

Le maire de Saguenay, Jean Tremblay, est prêt à imposer la fluoration de 100% de l'eau potable, mais dont 1% seulement est pour la consommation humaine. Québec assumera les 2 M $ de coûts pour modifier les installations des sites de traitement des eaux et la Ville paiera par la suite 90 000 $ par année pour poursuivre cette fluoration de l'eau.

Hors, voilà que le maire est prêt à tenir une consultation populaire, au coût de 500 000$, juste pour tenter de démontrer qu'il a raison et donc qu'il va dépenser par avance les coûts d'entretien annuel équivalents à cinq ans du coût annuel de cette fluoration.

Qu'il est donc difficile pour le maire de reconnaître que la population n'en veut pas et qu'il a fait un mauvais choix tout simplement. Au lieu de cela on va engloutir un demi-million en pure perte.

Où est passé celui qui était si économe auparavant? Serait-ce qu'il n'y a aucun montant trop élevé pour vouloir démontrer qu'il a raison? L'argent des contribuables pourrait être mieux dépensé.
M. Tremblay, abandonnez votre projet et passons à autre chose.

Daniel Lavertu
Chicoutimi




Tiré de : http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites/gatineau-outaouais/201002/18/01-953131-fluoration-de-leau-gaudreault-renvoie-la-balle-a-bureau.php

GATINEAU: 18 février 2010

Fluoration de l'eau : Gaudreault renvoie la balle à Bureau

Patrick Duquette - Le Droit

Le débat sur la fluoration de l'eau prend des allures de partie de ping-pong entre politiciens à Gatineau.

Hier, c'était au tour de la députée de Hull, Maryse Gaudreault, de relancer la balle dans le camp du maire Marc Bureau.

Plus tôt cette semaine, le maire Bureau a déclaré que ce devrait être le rôle du gouvernement du Québec d'organiser des consultations publiques sur la fluoration à Gatineau. « C'est un débat de santé, pas un débat municipal [...] On n'est pas des experts en santé », a-t-il dit.

La riposte de Mme Gaudreault est venue hier. « La Ville est propriétaire des installations d'eau potable, alors c'est elle qui prend la décision de fluorer ou non son eau. »

Le rôle du gouvernement du Québec, insiste-t-elle, se borne « à accompagner » les villes qui décident de fluorer leur eau. Par le biais de subventions, entre autres.

Vantée par les organisations de santé pour son efficacité contre la carie dentaire, la fluoration soulève des inquiétudes en raison de ses impacts sur la santé et l'environnement.

Une source d'embarras

La députée de Hull reconnaît que le dossier de la fluoration peut vite devenir une source d'embarras pour les municipalités, en raison de son aspect controversé.

« La conseillère Denise Laferrière a bien identifié le problème quand elle a dit que c'est une patate chaude que tout le monde se relance », dit Mme Gaudreault.

Mais ce n'est pas une raison, insiste-t-elle, pour « déplacer le problème » dans le camp du gouvernement du Québec.

« On a souvent tendance à se débarrasser des décisions qu'on doit prendre. C'est vrai que ça va être un débat. Mais c'est la municipalité qui va le faire. »

Manque d'experts?

Mardi, le maire Bureau s'est plaint de ne pas avoir d'experts à sa disposition pour bien informer la population sur les conséquences de la fluoration.

Là-dessus, Mme Gaudreault réplique que les ministères et la Direction de la santé publique sont prêts à « donner des avis ».

« D'ailleurs, j'ai demandé un avis au cabinet de la ministre de l'Environnement pour répondre à l'argument voulant que (le fluor) est mauvais pour l'environnement. »

La commission Gatineau, ville en santé a également rencontré plusieurs experts en fluoration. Elle doit déposer son rapport au conseil municipal, le 4 mai prochain.

Son ancien président, le conseiller Pierre Philion, comprend mal pourquoi le maire Bureau veut refiler le dossier au gouvernement du Québec.

C'est pourtant le conseil municipal, rappelle-t-il, qui a demandé à sa commission de préparer un rapport sur la fluoration. « Quand on a adopté ça, on savait que c'était un dossier de santé ! » dit-il.




Date: 18 Feb 2010
From: gilles.parent-nd@bellnet.ca
Subject: Études et questions

Bonjour chers membres de la coalition,

Ne perdez pas votre temps avec l'Agence de la santé et des services sociaux pour tenter de la convaincre avec des arguments scientifiques, cela ne peut les atteindre, la science ne rejoint pas les créationnistes... Vous ne feriez que leur fournir du matériel qu'ils essayeront de discréditer. Prenez plutôt tout votre temps pour tenter de leur soutirer l'information sur leurs projet de campagnes de promotion de la fluoration, demander des fonds pour que la démarche soit juste et équitable (vous en obtiendrai pas, mais leurs réponses relativement au concept de la démocratie seront utiles.

Devenez des détectives, c'est très important

Jouer un peu le rôle d'innocents... plutôt que de formateurs, nous aurons besoin de ramasser beaucoup de preuves pour la Cour...

Demandez d'enregistrer la conversation, légalement, ils ne peuvent pas le défendre car c'est une rencontre publique. Reprenez chacune des réponses, en disant vous venez de me dire ceci, est-ce bien exact ou ai-je bien compris, pouvez-vous répéter.

Demandez d'où viendra le financement de cette campagne, des compagnies fournisseurs de fluorure ou des poches des contribuables?

Réponses: les contribuables mais ils diront plutôt l'Agence ou le ministère... Reprenez leur phrase en remplaçant par les contribuables, et reprenez...

Il est crucial de leur faire avouer le but de la fluoration.

Demandez leur pourquoi ils ont recours à la fluoration de l'eau potable?

Ils vont vous répondre que c'est pour prévenir la carie dentaire.

Alléguez-vous que le fluorure que vous ajoutez à l'eau a une action thérapeutique de prévenir la carie dentaire dentaire.

Ils vont vous répondre que oui et que cela forme un émail plus résistant à la carie?

La formation d'un émail plus résistant, est-ce un effet thérapeutique du fluorure?

Ils vont vous répondre que oui et faite le souligner thérapeutique?

Demandez leurs si c'est comme une vitamine?

Ils vont vous répondre que oui?

Demandez leur alors si c'est un produit naturel?

Ils vont vous répondre que oui?

Dites leur alors comment le produit chimique anthropique et artificielle dérivés de la production des engrais chimiques et qui n'existe pas naturellement peut être un produit naturel.

Ils vont bafouer une réponse illogique... pas grave, c'est même très bien ainsi.

Accorder leur alors le doute et demander leur que si c'est un produit de santé naturel pour lequel on accorde une vertu thérapeutique, il doit absolument être homologué par Santé Canada sous la loi des produits naturels. C'est la loi Demandez alors, puisqu'ils sont les autorités en santé, ils ont certainement en main les copies d'homologation et de numéro de produit naturel le NPN. Santé Canada n'en a jamais accordé. Demander à voir sur le champs tous les étiquettes des contenants qui attestent l'homologation du produit.

Là, il vont sortir les certifications de la National Sanitation Foundation NSF est un organisme créé et mandaté par les manufacturiers de produits chimiques pour le traitement de l’eau afin de certifier la qualité et la pureté des produits qui sont offerts par l’industrie. Elle assure la qualité et la conformité des produits mais elle n’est ni mandatée pour garantir l’innocuité des fluosilicates ou leur efficacité à réduire la carie dentaire. Elle n’est pas responsable de leur toxicité ni pour la santé humaine et ni pour l’environnement. La responsabilité de la National Sanitation Foundation se limite à assurer que les produits offerts par les manufacturiers correspondent à certaines normes par rapport à leur nature, à leur qualité et à leur contamination par d’autres constituants comme les métaux lourds. Elle n’assure pas, non plus, que le produit soit de qualité alimentaire ou pharmaceutique. Il ne l’est pas d’ailleurs. Elle n’est pas une agence gouvernementale et elle n’a pas de compte à rendre sur la fonctionnalité ou la caractérisation toxicologique des fluosilicates qu’elle analyse. Il est bien indiqué sur les spécifications analytiques des produits que les caractéristiques toxicologiques ne sont pas connues.

Vous devez alors voir à leur formation, ce ne sera pas facile, et il faut alors leur dire que le rôle de la NSF est seulement de certifier les additifs ajoutée à l'eau pour traiter l'eau, pas les gens.

Alors demandez leurs qui a le rôle de faire les tests de toxicologie? Il vont vous dire que c'est celui de Santé Canada. Non, Santé Canada nous a dit que ce n'était pas lui, c'est à ceux qui le paye pour l'ajouter à l'eau.

Ici nous sommes en face d'un produit ajouter pour traiter les personnes qui boivent l'eau. Ce n'est pas la même chose. Donc redemander la copie de l'homologation de Santé Canada.

Poussez l'audace ensuite de demander qu'ils vous montrent les licences de manufacturiers de produits de santé naturels ou encore de médicaments des fournisseurs des fluorosilicates. Il y en a pas, ils ne pourront donc pas vous les fournir. Insistez et insistez pour répéter leur phrase.

Demandez leur si c'est illégal de distribuer un médicament ou un produits de santé naturels qui n'est pas homologué selon la loi et quelles en sont les sanctions.

Alors sans les licences de manufacturiers et sans les homologation, la distribution de fluorure dans l'eau est illégale: point final.

Quiconque fait la promotion d'un acte illégal commet un acte illégal, l'Agence de la santé peut donc être poursuivie et le ministère de la Santé peut donc être poursuivi et le fournisseur aussi selon la loi et c'est ce que les citoyens sont en droit de faire et qu'ils feront.

N'arrêtez pas là, demander à qui est la responsabilité de faire les tests de toxicologie sur les fluosilicates, est-ce à la ville qui les met dans l'eau ou au ministère de la Santé? Demandez de voir les tests de toxicologie requis pour la distribution d'un médicament ou d'un produit de santé naturel. Il vont revenir sur la National Sanitation Foundation NSF.

Demander de se déboucher les oreilles, et répétez leurs que ce n'est pas à la National Sanitation Foundation (NSF) de faire ce travail, c'est à ceux qui le mettent dans l'eau et ceux qui paye pour l'achat, c'est à dire à le Ministère de la santé et des service sociaux. Exigez que l'Agence vous remette copie de tous les tests de toxicologie effectués sur le produit. Notez que les analyses chimiques du produits n'équivalent en rien aux tests de toxicologie. L'Agence ignore cela.

Comme ils ignorent la norme dans l'environnement de 0,12 ppm etc.

Garder la rigueur scientifique car attendez-vous à toutes sortes de manipulations, jusqu'à vous culpabiliser de l'augmentation épouvantable de la carie dentaire chez les enfants de Saguenay parce que vous aller faire retarder la fluoration à Saguenay, même si la fluoration n'est pas efficace et sécuritaire...

Ne poussez pas plus loin, les demandes d'accès à l'information que nous préparons les forceront à révéler leur ignorance et leur incompétence.

Gardez vos énergies et travailler à ramasser des sous qui seront nécessaires.

Je suis avec vous et j'ai une expérience de plus de 40 ans dans ce débat, j'ai passé une bonne partie de mon temps à essayer de convaincre les autorités, maintenant j'apprends à mener des batailles victorieuses.

Gilles Parent, ND.A.

Santé Canada classe les fluorures en tant que «produits de santé naturels»

Suivant une lettre datée du 9 février 2010 de la Base de données des médicaments et des produits de santé homologués par Santé Canada, que nous avons reçue, les fluorures sont classifiés en tant que Produits de santé naturel (PSN). Il n'y a jamais eu de demande d'homologation pour le produit en tant que médicament ou comme produit de santé naturelle, alors les tests de toxicologie n'ont jamais été fait. Leur distribution est donc illégale...

Or « En vertu du Règlement sur les produits de santé naturels, qui est entré en vigueur le 1er janvier 2004, on entend par produits de santé naturels (PSN) :

- les vitamines et minéraux
- les plantes médicinales
- les remèdes homéopathiques
- les remèdes traditionnels (p. ex. médecine traditionnelle chinoise)
- les probiotiques
- d'autres produits tels les acides aminés et les acides gras essentiels.

Pour pouvoir être vendu commercialement, un PSN ne doit laisser aucun doute sur son innocuité et doit pouvoir être vendu sans ordonnance. Les produits nécessitant une ordonnance continueront à être régis par le Règlement sur les aliments et drogues. » Chaque produit de santé naturel homologué par Santé Canada doit afficher les éléments suivants:

1. Le nom du produit;
2. Le nom du titulaire de la licence;
3. Le Numéro de Produit Naturel (NPN) ou le Numéro de Médicament
Homéopathique (DIN-HM);
4. Le nom de l'ingrédient médicinal;
5. Le nom de l'ingrédient non médicinal;
6. La forme posologique du produit;
7. Les usages ou fins recommandés du produit (c.-à-d. indications ou
allégations de santé);
8. Les renseignements sur les risques associés à l'utilisation du
produit (c.-à-d. mises en garde, avertissements, contre-indications et
effets indésirables connus).

Licence d’exploitation: Santé Canada « exige que tous les fabricants, emballeurs, étiqueteurs et importateurs Canadiens de PSN disposent d'une licence d'exploitation. Les sites doivent prévoir des procédures pour les registres de distribution et le retrait du marché de produits ainsi que pour la manutention, l'entreposage et la livraison de leurs produits. Ils doivent également démontrer qu'ils respectent les exigences relatives aux bonnes pratiques de fabrication.

Bonnes pratiques de fabrication pour les produits de santé naturels

Les bonnes pratiques de fabrication (BPF) doivent être utilisées pour s'assurer de l'innocuité et de la qualité du produit. À cette fin, il faudra respecter les normes et les pratiques appropriées relatives à la fabrication, à l'entreposage, à la manutention et à la distribution des produits de santé naturels (PSN). Dans le cas des produits de santé naturels, les dispositions BPF s'appliquent aux aspects suivants :

* spécifications (produit);
* locaux;
* équipement;
* personnel;
* programme d'hygiène;
* exploitation;
* assurance de la qualité;
* stabilité;
* registres;
* produits stériles;
* échantillons de lots ou lots de fabrication; et
* rapports sur les retraits du marché.

Les BPF sont élaborées de façon à être centrées sur les résultats garantissant ainsi des produits sécuritaires et de haute qualité tout en laissant aux fabricants, emballeurs, étiqueteurs, importateurs et distributeurs de produits de santé naturels la marge de manoeuvre nécessaire pour mettre sur pied les systèmes qualité qui conviennent à leurs gammes de produits et à leurs secteurs d'activité respectifs.»

40c- Affirmation C sur la qualité pharmacologique des fluosilicates employées comme agents de la fluoruration.

« Comme standard des fournisseurs, ces produits (les fluosilicates) ont un niveau de pureté plus élevé que celui des produits pharmaceutiques.» L’Agence de la santé et des services sociaux du Saguenay-Lac-St-Jean, Question et réponses : fluoration de l’eau potable, 2010 http://www.ville.saguenay.qc.ca/pdf/maville/fluoration_eau.pdf

Étant donné que Santé Canada n’a jamais homologué les fluosilicates et qu’il n’a jamais établi de normes alimentaires ou pharmaceutiques et qu’il en est de même pour la US. Food and Drugs Administration, fournir les normes requises pour attribuer la qualité pharmacologique et la qualité alimentaire aux fluosilicates.

Fournir toutes les études sur les analyses chimiques comparatives des fluosilicates utilisés pour la fluoration et des fluosilicates de qualité pharmacologique.

Fournir toutes les études sur les analyses chimiques comparatives des fluosilicates utilisés pour la fluoration et des fluosilicates de qualité alimentaire.

Fournir les normes de qualité supérieure aux normes pharmacologiques requises pour l’acceptation du fluosilicate et l’acide fluosilicique.

Fournir les variations permises pour les différents constituants, y compris les métaux toxiques lors d’une analyse effectuée sur les fluosilicates ou sur l’acide fluosilicique pour l’acceptation de chaque lot selon les normes supérieures aux normes pharmaceutiques.

Fournir une dizaine d’analyses sur la composition exacte de différents lots de fluosilicate de sodium et d’acide fluosilicique effectuées sur des échantillons prélevés au Québec y compris l’analyse des impuretés et l’analyse chimique de détection des métaux toxiques avant dilution.

Fournir le protocole des prélèvements des échantillons des agents de fluoration avant leur usage, du processus d’analyse et d’acceptation d’un lot et le processus de livraison de cette information et de sa gestion par les techniciens à l’usine de filtration avant que le dit lot reçoive l’approbation de son utilisation par une usine de filtration.

Fournir la documentation scientifique et factuelle sur la toxicité chronique des différentes composées constituant les fluosilicates et sur leur dynamique dans différents milieux, la dissociation complète ou incomplète des fluosilicates dans l’eau à des pH différents, etc.

Fournir la documentation scientifique et factuelle sur la nature des composés de fluorure constituant les fluosilicates potentiellement reformées suite à l’évaporation de l’eau fluorée, par exemple, lors de la production d’aliments déshydratés tels les céréales à déjeuner.

Fournir les études scientifiques sur nature des composées de fluorure constituant les fluosilicates à des températures variées.

Fournir les études scientifiques sur la nature des composées de fluorure constituant les fluosilicates dans les aliments ou les boissons acides tels les boissons gazeuses.

Fournir les études scientifiques sur lesquelles l’Ordre des pharmaciens du Québec s’est appuyé pour accepter l’assertion que les fluosilicates utilisées étaient de qualité supérieure à la qualité pharmaceutique sur les documents sur lesquels l’Ordre a prêté son nom.

Fournir la liste des démarches qu’a effectué l’Ordre des pharmaciens du Québec pour s’assurer de la véracité de la dite affirmation, de s’assurer que les produits servant à la fluoration de l’eau potable respecte la qualité pharmacologique et les principes de la phamarcologie.




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