18 Novembre 1999

Subject: Aliments transgéniques - Communiqué sur les OGM

Bonjour

Ayant rencontré Johanne Fillion, porte-parole de Greenpeace Montréal lors
de ma participation récemment à une émission de Radio-Québec (Droit de
Parole) portant sur les aliments transgéniques, je lui ai demandé de me
tenir informé de tous les nouveaux développements à ce sujet. Comme cette
question est d'intérêt public - nous en mangeons tous déjà, bon gré mal
gré, de ces aliments transgéniques, je me permets de vous faire suivre ce
communiqué de presse, en espérant que vous pourrez y faire écho d'une façon
ou d'une autre.

J'aimerais ajouter qu'il y aurait eu bien des choses dont j'aurais aimé
parlé lors de ce débat télévisé mais cela n'a bien sûr pas été possible
étant donné le nombre élevé de participants et le temps forcément restreint
dont chacun disposait pour s'exprimer.

Après avoir lu des dizaines de documents d'analyse et de nombreux articles
de fond à ce sujet, j'ai acquis la conviction que la culture des plantes
transgéniques et leur consommation par des millions de personnes, sans
preuve de leur inocuité à long terme, constitue une des bourdes les plus
monumentales de notre époque qui en a hélas commis bien d'autres. Avant que
l'on puisse établir hors de tout doute que ces aliments "Frankestein" sont
bien responsables de telle ou telle forme de cancer ou de dégénérescence
dans 10, 20 ou 30 ans, par des études épidémiologiques pour lesquelles nous
aurons tous servi de cobayes obligés, des dizaines voire peut-être des
centaines de millions de personnes auront alors payé de leur vie ou de leur
santé affaiblie la vision obscurcie par des considérations de rentabilité
économique et de pseudo-création d'emploi qui guide les responsables
gouvernementaux en ce moment.

Et comme il y a fort à parier que, tout comme dans le cas de la
contamination du sang par le virus du SIDA, jamais les véritables coupables
ne seront châtiés, nous n'aurons que nous-même à blâmer de n'avoir pas su
prendre nos responsabilités pendant qu'il en était encore temps - mais en
est-il seulement encore temps?... - pour tout mettre en oeuvre afin de
stopper cette monstrueuse stupidité ou à tout le moins faire en sorte
d'offrir à la population (tel que proposé dans le communiqué ci-joint) la
possibilité, par un étiquetage honnête et véridique, à l'instar de nombreux
pays européens notamment, d'éviter de consommer ces produits trafiqués par
des hommes obsédés de profit.

Quant aux conséquences potentielles sur l'équilibre de nos écosystèmes déjà
fort malmenés par tous les outrages que nous leur faisons subir, je n'ose
imaginer - et sans doute ne le puis vraiment - de quelle ampleur elles
seront vraiment. Imaginez-vous des plantes indésirables -- les fameuses
mauvaises herbes -- devenu résistantes même à des herbicides tel le
glyphosate (alias RoundUp) en raison de l'acquisition, par voie de
pollinisation aérienne, de la résistance conférée contre ces mêmes
herbicides aux plantes génétiquement modifiées? Ces mêmes herbicides qui
entretemps se retrouveront, sous forme de résidus cancérigènes, à des doses
beaucoup plus importantes dans notre assiette et notre organisme qui doit
déjà lutter contre une pollution tous azimuths des aliments et liquides
ingérés et de l'air respiré.

Nous avons permis qu'une terrible bombe à retardement soit amorcée lorsque,
aveuglés par l'illusion du progrès, nous avons laissé nos politiciens,
véritables laquais des puissances d'argent de ce monde, empoisonner notre
nourriture et contaminer l'environnement de ces tripatouillages génétiques
qui n'ont pour seul but que le "bottom line" (le profit maximal) de
quelques compagnies sans âmes et une poignée d'individus sans scrupules.

À quand la révolte des consommateurs comme en Angletterre?

Bientôt j'espère

Jean Hudon
Coordonnateur du Réseau Arc-en-ciel de la Terre
http://www.cybernaute.com/earthconcert2000

P.S. Vous trouverez sur mon site de nombreux documents (en anglais
seulement) traitant de ce sujet. Les voici, par ordre chronologique, (les
plus anciens en premier):

Stop Genetically Engineered "Frankenfoods"


Prince Charles article against Genetically Modified Organisms + Avoiding
and banning dangerous foods



Genetically Modified crops can cross-pollinate and various others news


Biotech industry starting to panic and other news on Monsanto and the
Terminator Technology



Extensive Anti-Genetic Engineering Resource list + Farming's genetic
revolution has yet to materialise and much much more



An update on some of the problems faced by the Genetic Engineering industry


The Frankenfood Files: 13 Myths About Genetic Engineering and much much
more


Food Safety Files 1: Biotechnology companies face new foe + Health risks
associated with the use of cellular phones



Food Safety Files 2: UK Grocery Chain Bans Aspartame + NY Times ad against
GE Food & more



Je vous recommande particulièrement "13 Myths About Genetic Engineering".




From: "Johanne Fillion" <johanne.fillion@dialb.greenpeace.org>
Organization: Greenpeace
Date: Wed, 17 Nov 1999
Subject: Communiqué sur les OGM

Montréal, le 17 novembre 1999

Chers amis,

Voici le dernier communiqué relatif à la question des produits
génétiquement modifiés. N'hésitez pas à me joindre pour obtenir
plus de renseignements ou me signifier votre intérêt sur la
question. J'aimerais vous tenir mieux au courant des derniers
développements de cette campagne mais même moi ne suis pas toujours
tenu informée.

Prière de distribuer dans vos réseaux. Mille mercis.

Johanne

***********DÉBUT*************

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate

VINGT-UN GROUPES DÉNONCENT
L'INACTION DU GOUVERNEMENT EN MATIERE
D'ÉTIQUETAGE DES ALIMENTS TRANSGÉNIQUES

OTTAWA, le 16 novembre 1999 -- Vingt-une organisations oeuvrant pour
la santé publique, l'environnement et la protection du consommateur
ont aujourd'hui rendu public un certain nombre de propositions
concernant l'étiquetage obligatoire des aliments transgéniques. Ils
posent ce geste alors que le gouvernement et l'industrie entreprennent
des négociations d'une durée de 18 mois sur l'établissement d'une
norme relative à l'étiquetage volontaire.

Du Japon à la Corée, jusqu'à l'Allemagne et au Royaume-Uni, de
nombreux pays autour du globe ont imposé l'étiquetage obligatoire. Ici
au Canada, les sondages indiquent que 90 % des Canadiens et des
Canadiennes veulent un tel étiquetage. Je trouve gênant de voir notre
gouvernement si peu soucieux de répondre à la demande publique ,
déclare Jennifer Story, du Conseil des Canadiens.

Les groupes en question font passer leur message à la veille de la
première rencontre du Committee on Voluntary Labeling of Foods
Obtained Through Biotechnology (comité pour l'étiquetage volontaire
des aliments issus de la biotechnologie). Ce comité, coordonné par
l'Office des normes générales du Canada, a été créé conjointement avec
le Conseil canadien de la distribution alimentaire.

L'étiquetage volontaire ne protégera pas le consommateur.
L'étiquetage obligatoire est la seule façon de retracer l'impact
potentiel de ces aliments sur la santé poursuit Mike McBane, de la
Coalition canadienne de la santé.

Notre lettre ouverte énonce clairement l'urgence de l'étiquetage et
présente une proposition concrète pour la formulation d'une étiquette.
Que signifie ce processus de 18 mois, sinon une tactique visant à
gagner du temps... explique Lucy Sharratt, du Club Sierra du Canada.

Nombreux sont les groupes exigeant un moratoire ou une interdiction.
L'étiquetage obligatoire est le moins que le gouvernement puisse
faire , commente Johanne Fillion, de la campagne sur le génie
génétique à Greenpeace.

- 30 -

SOURCES :
Jennifer Story, Conseil des Canadiens
Tél. : (613) 795-8685
Cell. : (613) 795-8685
Johanne Fillion, Greenpeace
Tél. (514) 933-0021
Cell. : (514) 898-3587
Lucy Sharratt, Club Sierra du Canada
Tél. : (613) 241- 4611
Mike McBane, Coalition canadienne de la santé
Tél. : (613) 521-3400
Cell. : (613) 277-6795


LISTE DES ORGANISMES SIGNATAIRES
Action Réseau Consommateur
Biotech Action Montréal
Canadian Biotech Action Network
Coalition canadienne de la santé
Canadian Health Food Association
Canadian Federation of Nurses Association
Catholic Health Association of Canada
Coalition for a Green Economic Recovery
Conseil des Canadiens
Congrès du Travail canadien
David Suzuki
Foodshare
Greenpeace
National Farmers Union
National Pensioners and Senior Citizens Federation
Ontario Coalition of Senior Citizens
Ontario Health Coalition
Parti de la loi naturelle
Registered Nurses Association of Ontario
Sierra Club of Canada
Sierra Youth Coalition
Le 16 novembre 1999

Messieurs les ministres Rock, Vanclief et Manley,

Nous, les soussignés, nous opposons au but et à la démarche du
Committee on Voluntary Labelling of Foods Obtained Through
Biotechnology (comité sur l'étiquetage volontaire des aliments issus
de la biotechnologie). Nous serions heureux d'entamer un dialogue
significatif sur le sujet, mais nous ne partageons pas les objectifs
de ce comité. Le point de départ du comité est de protéger
l'industrie de la biotechnologie, tout en refusant aux consommateurs
l'information qu'ils exigent. L'industrie a toujours eu l'option
d'étiqueter volontairement les aliments génétiquement modifiés. La
mise sur pied de ce processus dit volontaire nous apparaît comme
une tentative pour devancer l'étiquetage obligatoire. Par
conséquent, nous refusons tous de faire partie de ce comité.

Nous percevons sept problèmes quant à la nature et à la démarche du
comité. Nous proposons un certain nombre de solutions, ainsi qu'une
modalité d'étiquetage en annexe.

Les règlements actuels
Nous croyons que les dispositions relatives à l'étiquetage, telles
que précisées dans la Loi sur les aliments et drogues, et qui ont
pour but de s'assurer que les consommateurs reçoivent une information
complète et ne soient pas trompés quant aux caractéristiques des
aliments qu'ils consomment, exigent d'ores et déjà que le
gouvernement étiquette les aliments ayant été modifiés génétiquement.
Le gouvernement devrait faire appliquer la Loi sur les aliments et
drogues ainsi que ses règlements. Toute initiative n'atteignant pas
ce but peut être interprétée comme l'abdication de leurs
responsabilités de la part des ministres en charge. Quarante-huit
(48) membres du congrès ont récemment soutenu la même thèse devant le
département des aliments et des drogues américain (FDA). Nous avons
joint à la présente des exemples de lois du Canada (C-309), de
l'Union européenne (1198-98), et des États-Unis (document de
travail).

Les effets sur la santé
Seul l'étiquetage obligatoire et complet permettra de déterminer les
effets qu'auront sur la santé les aliments génétiquement modifiés.
Le chercheur en chef de l'association médicale britannique a déclaré
que de tels effets ne pourraient être retracés que si les produits
contenant des ingrédients modifiés génétiquement étaient complètement
et parfaitement étiquetés. Les produits n'ont pas été suffisamment
testés par le gouvernement avant leur entrée sur le marché et n'ont
pas fait l'objet de suivis après celle-ci afin de déterminer leur
effet sur la santé ou sur l'environnement. Les consommateurs n'ont
pas accès aux résultats des tests effectués par l'industrie. Les
fabricants devraient par conséquent être tenus d'ajouter la mention
génétiquement modifié sur leurs produits et sur leurs emballages.
Les Canadiens et les Canadiennes devraient avoir droit à un système
fiable et transparent permettant de s'assurer que les aliments
offerts sur le marché sont sans danger. De plus, un fichier central
de tous les produits génétiquement modifiés devrait être créé par le
gouvernement afin de surveiller les effets à court et à long terme
des aliments génétiquement modifiés.

L'absence de bonne foi
La majorité des groupes industriels ou gouvernementaux se trouvant au
coeur des négociations ont résisté à l'étiquetage des aliments
génétiquement modifiés, soutenant que l'étiquetage obligatoire serait
trompeur et porterait à confusion. L'étiquetage volontaire portera
bien davantage à confusion et n'obligera pas les compagnies à fournir
cette information. Les producteurs d'aliments contenant des
ingrédients génétiquement modifiés seront les derniers à étiqueter
leur produits.

La structure du comité
A en juger d'après la liste disponible, la composition du comité (les
membres ayant droit de vote) jusqu'ici est fortement en faveur de
l'industrie, et aucun pouvoir véritable n'est conféré au groupes
d'intérêt public présents. Au moins 80 % des membres sont liés de
diverses façons à l'industrie. Qui plus est, les ministres de la
santé ou divisions de la protection des consommateurs provinciaux ne
sont actuellement pas représentés au sein de ce comité.

Le fardeau de la preuve
L'étiquetage volontaire placerait le fardeau de la preuve au mauvais
endroit. L'industrie de la biotechnologie et ses partisans
souhaiteraient voir les fournisseurs d'aliments traditionnels obligés
de prouver que leurs produits sont libres de toute manipulation
génétique, plutôt que d'accepter la responsabilité qui est la leur
d'étiqueter honnêtement leurs aliments génétiquement modifiés.
Plutôt que de stigmatiser leurs propres produits en y affichant la
mention génétiquement modifié , ils préféreraient voir les
produits non-modifiés génétiquement occuper un créneau précis sur
le marché, créneau qui deviendrait alors moins accessible aux
citoyens à faible revenu, et moins disponible en-dehors des grands
centres urbains.

Les exigences du public
Quatre-vingt-un pour cent (81 %) des Canadiens et des Canadiennes
veulent l'étiquetage obligatoire des aliments génétiquement modifiés
et le font savoir au gouvernement depuis 1994. Plutôt que de
répondre à la demande du public, le gouvernement et l'industrie
cherchent à gagner du temps par la mise en place d'un processus dont
la durée est estimée à 18 mois, processus qui sera entièrement
optionnel, si jamais il se termine un jour. Ce comité ne veut pas
considérer le droit du public de savoir ce qu'il mange, ni son droit
d'exercer son choix.

Les tendances dans le monde
Sur la scène mondiale, la tendance est à l'étiquetage obligatoire.
Jusqu'ici, des normes obligatoires sont mises en place ou sont en
voie d'élaboration dans les 14 pays de l'Union européenne, en
Australie, en Nouvelle-Zélande, au Japon et en Corée. La pression
politique en ce sens se fait également de plus en forte aux
États-Unis. Le Canada est loin derrière le reste du monde pour ce
qui est d'informer les consommateurs de la présence d'aliments
génétiquement modifiés.

Étant donné ces considérations, nous demandons le début immédiat de
l'étiquetage obligatoire. Nous vous soumettons nos exigences
concernant les modalités d'étiquetage obligatoire.

Veuillez agréer, Messieurs Rock, Vanclief et Manley, nos salutations
les plus distinguées.



c.c. Membres du Committee On Voluntary Labelling of Foods Obtained
Through Biotechnology Bureau de la consommation

p.j. :
Liste des signataires
Annexe 1 : MODALITÉ D'ÉTIQUETAGE PROPOSÉE
Liste des membres du comité ayant droit de vote
Projet de loi d'initiative parlementaire C-309
Lettre au département américain des aliments et des drogues (FDA)
Ébauche de loi américaine Règlement CE no 90-220 Règlement CE no
1139/98 Documentation à l'intention des médias Position de
l'association médicale britannique concernant l'étiquetage au Canada,
Ottawa Citizen Extrait de la CFIA
ANNEXE 1 : Modalité d'étiquetage proposée


Les aliments et produits alimentaires issus de modification génétique
doivent être identifiés comme tels, conformément aux exigences en
matière d'étiquetage énumérées ci-dessous. Cette modalité s'applique
aussi bien aux produits finis qu'à leurs composantes, indépendamment
du fait que les modifications génétiques dont ils ont fait l'objet
puissent ou non être détectées étant donné l'état actuel de la
science. Il doit être tenu compte de l'entière chaîne de production,
ainsi que de tous les ingrédients entrant dans la composition du
produit fini. Tous les ingrédients et composantes du produit fini
doivent être mentionnés. Cet étiquetage devrait commencer
immédiatement par l'ajout d'autocollants permanents, en attendant que
cette information puisse être imprimée directement sur les
emballages.

Le niveau de contamination permis, c'est-à-dire la quantité
d'organismes génétiquement modifiés (OGM), dans les aliments
non-modifiés génétiquement devrait être de 0,1 % pour chaque
ingrédient pris individuellement, plutôt que d'être 0,1 % pour
l'ensemble de ces ingrédients. Cette tolérance 0,1 % n'est qu'une
marge temporaire, le temps de permettre à l'industrie d'isoler des
autres les récoltes génétiquement modifiées et ce, dans toute la
chaîne de production. Une telle isolation a déjà été réclamée par la
Commission canadienne du blé, et est déjà pratiquée pour les récoltes
dont on cherche à préserver l'identité génétique (identity preserved)
par les compagnies mêmes qui prétendent que cela ne peut être fait
pour les récoltes modifiées génétiquement (par exemple, le colza
laurique).

A) ÉTIQUETÉ GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉ

Les aliments doivent porter la mention génétiquement modifié si
l'une ou plusieurs des conditions suivantes s'appliquent au produit
fini :

1. Un produit génétiquement modifié vendu pour servir d'aliment ou de
nourriture pour les animaux.

2. Les animaux et leurs différentes parties génétiquement modifiés
vendus pour servir d'aliments ou de nourriture pour les animaux.

B) ÉTIQUETÉ CONTIENT DES INGRÉDIENTS GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS

Les aliments doivent porter la mention contient des ingrédients
génétiquement modifiés si l'une ou plusieurs des conditions
suivantes s'appliquent au produit fini ou à l'une ou l'autre de ses
composantes :

1. Les aliments et/ou leurs composantes constitués d'organismes
génétiquement modifiés ou contenant des organismes génétiquement
modifiés.

2. Les aliments et/ou leurs composantes et additifs issus ou dérivés
d'organismes génétiquement modifiés.

C) ÉTIQUETÉ ISSU D'UNE MODIFICATION GÉNÉTIQUE

Les aliments doivent porter la mention issu d'une modification
génétique si l'une ou l'autre des conditions suivantes s'appliquent
au produit fini ou à l'une ou l'autre de ses composantes :

1. Les aliments fabriqués à l'aide de procédés de production réalisés
grâce à des organismes génétiquement modifiés ou à leurs dérivés.

2. Les aliments contenant des additifs (vitamines, enzymes, etc. ), ou
encore produits à l'aide d'additifs, eux-mêmes obtenus grâce à des
organismes génétiquement modifiés ou bien dérivés d'organismes
génétiquement modifiés.

D) ÉTIQUETÉ ÉLEVÉ A L'AIDE DE NOURRITURE POUR ANIMAUX OU DE
MÉDICAMENTS GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS

Les aliments doivent porter la mention engraissé à l'aide de
nourriture pour animaux ou de médicaments génétiquement modifiés si
la condition suivante s'applique au produit fini ou à l'une ou
l'autre de ses composantes :

1. Les animaux, ainsi que leurs différentes parties et dérivés, vendus
comme aliments ou nourriture pour animaux, qui ont été élevés à l'aide
de nourriture pour animaux génétiquement modifiée, ou qui ont reçu des
médicaments génétiquement modifiés.

E) ÉTIQUETÉ CONTIENT DES INGRÉDIENTS PROVENANT D'ANIMAUX ÉLEVÉS AVEC
DE LA NOURRITURE OU DES MÉDICAMENTS GÉNÉTIQUEMENT MODIFÉS

Les aliments doivent porter la mention contient des ingrédients
provenant d'animaux élevés avec de la nourriture ou des médicaments
génétiquement modifiés si la condition suivante s'applique au
produit fini :

1. Les aliments contenant des ingrédients provenant d'animaux
engraissés à l'aide de nourriture génétiquement modifié ou traités à
l'aide de médicaments génétiquement modifiés.




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