Nous sommes collectivement à un carrefour absolument crucial dans notre histoire. Il y a plusieurs années que des visionnaires, des écologistes et des scientifiques ont commencé à avertir l'humanité sur les problèmes à venir engendrés par notre utilisation incontrôlée des énergies fossiles et par le mépris général pour les conséquences environnementales mondiales auxquelles menait notre implacable quête de toujours plus de profits et de confort moderne, si on laisse les choses suivre leur cours actuel.
Lundi dernier, nous pouvions tous nous réjouir et être fiers du fait que 150 chefs d'État s'étaient réunis à Paris pour signaler leur volonté de contribuer à résoudre ce problème et de faire face ensemble à la difficile création d'une voie pouvant nous aider à éviter de foncer droit dans le mur des bouleversements climatiques. Nous avons effectivement réalisé d'importants progrès ! Mais le chemin encore à parcourir demeure rempli d'incertitudes...
• à propos de notre capacité à nous ajuster assez rapidement, et à réduire suffisamment vite nos émissions mondiales de gaz à effet de serre ;
• sur le défi encore plus grand d'apprendre à collaborer ensemble, de manière totalement transparente, pour à la fois cesser de tenter de déjouer les règles du jeu à notre seul avantage – poursuivant la méthode de la « loi du plus fort » qui a si bien réussi à notre espèce pour s'accaparer les richesses naturelles de cette planète, mais qui fait perdurer l'aveuglement de certains quant aux conséquences inévitables et désastreuses de la perpétuation de cette même mentalité – et aussi changer la façon de penser et de réagir qui a justement créé ce Problème.
« On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l'ont engendré. »
- Albert Einstein
Si nous voulons bien prendre du recul pour examiner notre situation actuelle et l'ensemble des défis auxquels nous sommes confrontés, voici ce que nous pourrions voir. Toute la question de la solution des problèmes liés aux changements climatiques n'est peut-être qu'une forme d'entraînement – et un indispensable «encouragement» de la vie – à passer outre à ce qui, depuis des siècles, voire des millénaires, a été l'obstacle le plus sérieux à notre succès durable en tant qu'espèce. Où que nous regardions, il y a encore un grand nombre de problèmes qui nous empêchent d'atteindre notre plein potentiel. Par exemple, les dépenses de plus de mille milliards de dollars par année pour nous défendre contre l'hypothétique menace militaire posée par de prétendus adversaires est un problème fort difficile à résoudre, dont la solution durable nous échappe toujours. Tant l'énorme investissement en argent, créativité et main-d'oeuvre que cela exige, que les incalculables souffrances humaines et systémiques, présentes et à venir, que cela entraîne constituent un formidable frein à nos progrès collectifs, et alimentent l'insatiable démon de la peur qui n'arrête jamais de nous inciter à douter des intentions des autres, et à garder ainsi toutes nos «options» sur la table pour nous défendre, conformément à la théorie de l'équilibre de la terreur qui a maintenu cette planète au bord du précipice depuis le début de la course aux armements nucléaires.
Compte tenu de ce contexte, sans parler de la concurrence acharnée à laquelle nous nous livrons pour gravir l'échelle économique et ainsi accéder à la prospérité matérielle, il est tout à fait remarquable que les mêmes acteurs politiques s'affrontant pour obtenir divers avantages tactiques dans d'autres domaines aient même accepté de se rencontrer à Paris et d'y envoyer leurs équipes de négociateurs pour 11 jours d'intenses tractations, afin de tenter de parvenir à un accord qui puisse nous assurer quelques années de plus de conditions vivables sur cette planète, avant que ne deviennent totalement incontrôlables les conséquences vraiment catastrophiques dont nous acceptons enfin de reconnaître l'imminence, sauf pour quelques irréductibles sceptiques, condamnant ainsi à une possible fin abrupte notre brève (à l'échelle des temps géologiques) période de progrès frénétiques.
Il est donc clair que la menace d'une catastrophe écologique planétaire nous a réunis malgré les autres forces qui nous déchirent, et cette grande peur a mis en veilleuse, pour le moment, nos diverses autres craintes.
Pourtant, les tensions inhérentes à la mentalité de la «survie du plus fort» demeurent très vives, et pourraient très bien entraver sérieusement les efforts des négociateurs et de leurs patrons au point où, malheureusement, l'absence d'accord sur une voie commune pour sortir de ce pétrin dans lequel nous nous sommes fourrés pourrait être le résultat final. Quelque chose doit céder. Et ce n'est PAS dans les documents de négociation méticuleusement élaborés, reflétant uniquement la difficulté de trouver un consensus. C'est dans nos coeurs et nos âmes que ce changement doit se faire.
Voilà où une telle impasse empêche la créativité, la confiance mutuelle et la foi en l'autre de s'épanouir. Voilà où nous pouvons, tous ensemble, avoir une influence positive. Ce dimanche, lors de notre rendez-vous de méditation hebdomadaire, et dans nos moments de méditation au cours des jours à venir, nous POUVONS aider – de façon puissante ! – à ouvrir les esprits et les coeurs de nos soeurs et frères dela grande famille humaine, tout simplement parce que nous sommes tous connectés au niveau de l'âme et tous étroitement intriqués au plan énergétique. Pour utiliser une merveilleuse analogie que l'on doit au défunt Buckminster Fuller, nous pouvons agir tel un gouvernail (lire THINKING LIKE A TRIMTAB afin de mieux saisir ce concept), contribuant ainsi à orienter le cours de l'histoire vers un avenir beaucoup plus prometteur.
Espérons donc que vous accepterez de vous joindre à une méditation d'une heure – idéalement, car la méditation préparatoire de 30 minutes précédant le début de cette méditation thématique hebdomadaire aide réellement à atteindre un état de profonde fusion avec l'âme et de parfaite synchronisation avec la volonté de la Vie en toute chose – ce dimanche à l'heure habituelle (voir ICI votre heure locale correspondante pour cette méditation mondiale synchronisée) et ainsi être un canal pour les énergies de guérison de l'âme qui seront canalisées vers tous nos frères et toutes nos sœurs du monde entier et, à travers eux, à la force de bonne volonté collective réunie à Paris.
De cette manière, nous allons réaliser une percée majeure qui va faire en sorte que notre avenir commun – celui dans lequel nous finirons par revenir – puisse émerger à travers la danse de nos libres arbitres alignés, pour le plus Grand Bien de Tous... UNis en un seul Être.
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- Voici une note complémentaire sur le genre d'«ingrédients», dans notre 'gouvernail' collectif, pouvant aider à orienter les esprits et les âmes.
• En premier lieu : Le pardon. Rien ne saurait nous freiner davantage que le refus de pardonner. Nous faisons tous des erreurs. C'est ainsi que nous apprenons. Voilà pourquoi on appelle cela des «erreurs d'apprentissage». En acceptant de tirer les leçons de nos erreurs (apprendre par tâtonnements est la façon dont l'évolution fonctionne) nous pourrons surmonter le fardeau des expériences passées qui ont mal tourné. Insuffler la volonté de pardonner pleinement et de regarder vers l'avenir plutôt que le passé est crucial pour nous aider à réaliser cette percée. Cela s'applique à toutes les situations et c'est un remède universel. En outre, on peut affirmer que même les plus entêtés parmi nous, même les pires pollueurs industriels, ont joué un rôle utile lorsque perçu à travers la bonne perspective. Lutter contre une certaine résistance est la façon dont nous musclons notre résilience. C'est ainsi que nous pourrons enfin trouver les meilleures réponses à nos problèmes. Il est vrai que certains n'arrivent toujours pas à dépasser ce qui les motive à mettre leur profit personnel avant tout le reste. Pourtant, n'avons-nous tous pas vécu ce même processus d'apprentissage à un certain point – pour finir par comprendre que ce qui profite à l'ensemble est, en bout de ligne, ce qui est le plus bénéfique pour tout le monde, nous y compris ? Alors soyons patients avec ceux qui apprennent plus lentement. Ils y arriveront eux aussi... en temps voulu.
• En second lien : L'Amour. À l'évidence, ce liant universel qui préserve l'intégrité physique de l'univers et qui assure la subsistance, la protection et l'élévation de chaque nouvelle génération fait partie de notre ADN. Reconnaître ce fait et ouvrir toutes grandes en nous les vannes pour permettre à cette énergie salutaire de circuler librement dans notre coeur et notre âme constitue véritablement la panacée universelle qui rend les miracles possibles. N'ayons pas peur de l'Amour. Accueillons-le... Laissons-nous couler en lui... Soyons-le ! Et tous nos problèmes appartiendront à l'histoire.
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Si vous n'êtes pas familier avec les méditations hebdomadaires mentionnées ci-dessus, veuillez consulter le matériel et les liens disponibles ICI. Si vous souhaitez utiliser l'enregistrement audio (mp3) préparé pour cette méditation, vous pouvez télécharger ICI ou ICI la méditation sur le thème principal de cette semaine, et télécharger ICI ou ICI la méditation préparatoire de 30 minutes.
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